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"Le jeu à la française": Le nouveau chef d'œuvre de Ngapeth et sa bande

"Le jeu à la française": Le nouveau chef d'œuvre de Ngapeth et sa bande
Publié le , mis à jour le
Au terme d'une finale époustouflante contre la Pologne (3-0), l'équipe de France a décroché une deuxième médaille d'or olympique. Une nouvelle consécration pour Earvin Ngapeth et sa génération.
Un chef d'œuvre. Un autre. Trois ans après l'épopée en or de Tokyo, l'équipe de France de volley a remis ça en décrochant un nouveau titre olympique, samedi, au terme d'une finale somptueuse contre la Pologne (3-0). Une nouvelle consécration pour cette génération, celle de Benjamin Toniutti et d'Earvin Ngapeth. Et si le passeur et capitaine a pris un peu de recul sur le terrain, en se contentant d'un rôle de doublure d'Antoine Brizard, le magicien Ngapeth, lui, est toujours aussi important dans cette équipe, dont il est le baromètre.

"Le métronome sur la stabilité émotionnelle a été Earvin, confie Toniutti sur le site de la FFVolley. S’il fait la gueule, l’équipe fait la gueule, s’il est joyeux, l’équipe est joyeuse, c’est lui qui a stabilisé l’équipe. Et à 2-0 contre nous contre l’Allemagne (en quarts, ndlr), il est resté très impliqué avec l’équipe, il a été décisif sur ces Jeux Olympiques, comme à Tokyo, mais tous, on a été individuellement incroyables."

Difficile en effet de résumer cette équipe à Ngapeth, tant les satisfactions ont été nombreuses, qu'il s'agisse des titulaires (l'indispensable Jenia Grebennikov, le maestro Antoine Brizard, le percutant Jean Patry...) ou des remplaçants (les quatre services du "joker" Quentin Jouffroy ont scellé le sort de cette finale). Et Toniutti désigne même un autre MVP pour les Bleus, le deuxième réceptionneur-attaquant, Trevor Clevenot. "Trevor, pour moi, a été le joueur des Jeux Olympiques", confie le capitaine tricolore.

Ngapeth: "On aime passer du temps en semble, on aime souffrir ensemble"


Ngapeth, leader et âme de l'équipe, est d'ailleurs le premier à souligner l'effort collectif et la victoire de tout un groupe. "C’était un gros match collectivement, comme la demi-finale, confie Ngapeth. Pour gagner contre l’Italie et la Pologne, il faut faire des matchs parfaits, c’est ce qu’on a fait, portés par une salle incroyable. Dès que tu tiens une équipe, comme on l’a fait en début de match, quand ça pousse comme ça, ça devient compliqué pour l’adversaire. Quand on défend et qu’on ne fait pas de fautes, ça devient dur, c’est ce qu’on a fait."

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A l'arrivée, le bonheur est...collectif. "Cette deuxième médaille d’or a forcément plus de saveur, il y a la famille et tous les copains dans les tribunes, c’est une émotion plus grande, elle est même difficile à expliquer, poursuit Ngapeth. Avec les réseaux, le fait qu’il y ait du public, on voit que les gens nous aiment, ça nous a donné beaucoup de courage, on ne se rend pas encore bien compte, mais on sait qu’on a fait quelque chose de grand. On s’est préparés pour ça, on a vraiment quelque chose de spécial, on aime passer du temps en semble, on aime souffrir ensemble, même à l’autre bout de la terre, on aime jouer ensemble. C’était le mot d’ordre aujourd’hui, plus de plan de match, de technique ou de tactique, on voulait prendre du plaisir à jouer à la française." Et cela rend la victoire encore plus belle.
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