Le miracle n'a pas eu lieu pour les sabreurs, qui joueront le bronze

Publié le , mis à jour le
L'équipe de France de sabre s'est inclinée en demi-finales (45-39), ce mercredi au Grand Palais, face à la Corée du Sud, double championne olympique en titre. Les Bleus, nettement menés avant le dernier relais, ont réussi une très belle remontada, mais pour rien.
Il fallait un miracle. Il n'a malheureusement pas eu lieu. Le sabre est l'une des rares armes de l'escrime qui autorise même une équipe au bord du gouffre de se prendre à rêver d'une victoire renversante. Toutefois, la mission de Sébastien Patrice au moment de se présenter sur le tapis face au terrible Coréen Oh Sang-uk pour le tout dernier relais de cette demi-finale par équipes opposant l'équipe de France à la Corée du Sud avait tout d'impossible.
Non seulement parce qu'en face, le Français avait le nouveau médaillé d'or de la spécialité, puisque Oh avait été sacré quelques jours plus tôt en individuel, mais aussi l'un des champions olympiques par équipes à Tokyo. Au-delà de cela, c'est surtout l'écart, pas loin d'être abyssal, qui ne laissait plus guère d'espoir aux Bleus d'inverser la situation. Les Coréens, doubles champions olympiques en titre, menaient en effet de quinze points avant ce dernier relais.
Alors Patrice, déjà très bon en quarts de finale contre l'Egypte, a tout donné et joué son va-tout, conscient que son équipe et lui n'avaient pratiquement plus rien à perdre, pour tenter de faire oublier ces trois premiers quarts de combat très compliqués et tenter de propulser, comme les épéistes la veille, les siens en finale de ces Jeux de Paris 2024.
Patrice, épaulé par Maxime Pianfetti et Boladé Apithy, qui avaient eux aussi su relever la tête sur leur dernier passage, n'est pas passé loin de réussir cet exploit qui avait tout de vertigineux. Toutefois, si le Français a réussi à réduire considérablement le score et à faire douter son prestigieux adversaire dans une ambiance toujours aussi folle sous la nef du Grand Palais, il a finalement échoué, et laissé la Corée du Sud se qualifier pour la finale après sa victoire de six touches (45-39).
Il fallait un miracle. Il n'a malheureusement pas eu lieu. Le sabre est l'une des rares armes de l'escrime qui autorise même une équipe au bord du gouffre de se prendre à rêver d'une victoire renversante. Toutefois, la mission de Sébastien Patrice au moment de se présenter sur le tapis face au terrible Coréen Oh Sang-uk pour le tout dernier relais de cette demi-finale par équipes opposant l'équipe de France à la Corée du Sud avait tout d'impossible.
Non seulement parce qu'en face, le Français avait le nouveau médaillé d'or de la spécialité, puisque Oh avait été sacré quelques jours plus tôt en individuel, mais aussi l'un des champions olympiques par équipes à Tokyo. Au-delà de cela, c'est surtout l'écart, pas loin d'être abyssal, qui ne laissait plus guère d'espoir aux Bleus d'inverser la situation. Les Coréens, doubles champions olympiques en titre, menaient en effet de quinze points avant ce dernier relais.
Mené de quinze touches, Patrice échoue à six
Alors Patrice, déjà très bon en quarts de finale contre l'Egypte, a tout donné et joué son va-tout, conscient que son équipe et lui n'avaient pratiquement plus rien à perdre, pour tenter de faire oublier ces trois premiers quarts de combat très compliqués et tenter de propulser, comme les épéistes la veille, les siens en finale de ces Jeux de Paris 2024.
Patrice, épaulé par Maxime Pianfetti et Boladé Apithy, qui avaient eux aussi su relever la tête sur leur dernier passage, n'est pas passé loin de réussir cet exploit qui avait tout de vertigineux. Toutefois, si le Français a réussi à réduire considérablement le score et à faire douter son prestigieux adversaire dans une ambiance toujours aussi folle sous la nef du Grand Palais, il a finalement échoué, et laissé la Corée du Sud se qualifier pour la finale après sa victoire de six touches (45-39).
Publicité