« Le père de mes trois enfants… », Marie Portolano pointée du doigt
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Journaliste rugby à Radio France, Amaia Cazenave n’avait pas hésité à témoigner dans le documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » réalisé par Marie Portolano, dénonçant le comportement déplacé de certains de ses collègues. Quelques mois plus tard, elle avait d’ailleurs démissionné, pointant du doigt une nouvelle fois « des remarques sexistes et déplacées ».
Elle s’était ensuite tourné vers le conseil des prud’hommes de Paris, réclamant notamment 340 000 euros à Radio France en dommages et indemnités. Mais la journaliste, qui officie désormais au Parisien et à Canal +, a été déboutée, les juges considérant que la radio n’avait « commis aucun manquement grave à son encontre ». Pire, les juges ont estimé qu’Amaia Cazenave avait « activement et grossièrement contribué à l’ambiance de travail sexiste ».
On dit quoi ? Marie Portolano
Ce jugement n’a pas manqué de susciter de vives réactions. Notamment de la part de Pascale Lagorce, rédactrice en chef à France 3 Occitanie et mariée à un ancien collègue d’Amaia Cazenave. « Accusations de sexisme à Radio France: Amai Cazenave sèchement déboutée. Vous avez accusé des gens à tort dont le père de mes trois enfants . C’est impardonnable ! Et il faut que ça se sache ! #Rugby Les valeurs quoi … », a-t-elle ainsi écrit sur Twitter.
Journaliste à L’Equipe, Sébastien Tarrago a, lui, interpellé Marie Portolano. « On dit quoi ? Marie Portolano », a-t-il écrit, appuyé par Thierry Vildary, reporter à Stade 2. « Ah oui c’est vrai ça ! », a abondé celui qui avait dénoncé le traitement réservé à ses anciens collègues après les accusations de sexisme de Clémentine Sarlat.