Léa Salamé, grosse inquiétude à France Télévisions avant les JO

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Figure emblématique de France Télévisions, Léa Salamé, qui officiera à la tête de « Quels Jeux » durant les Jeux Olympiques, est inquiète pour l’avenir du service public.
A désormais moins de deux semaines du coup d’envoi des Jeux Olympiques, Léa Salamé répète ses gammes. La journaliste officiera en effet en fin de soirée sur France 2 à la barre de « Quels Jeux », un talk-show « sociétal » qui clôturera chaque journée des JO. La présentatrice vedette de France Télévisions fera équipe avec Laurent Luyat, la caution sport du programme, et le tandem a pu peaufiner son entente, la semaine dernière, le Grenoblois ayant dû se résoudre à lâcher le Tour pour préparer les Jeux.
Ces JO constitueront une agréable parenthèse pour Léa Salamé après une actualité politique très lourde, marquée par la montée du Rassemblement national et une flambée de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Une situation qui « bouleverse » Léa Salamé, a-t-elle expliqué à La Tribune, « en tant que citoyenne et journaliste, mais également en tant que mère d’un petit garçon dont le père est juif. » « Je suis moi-même un millefeuille d’identités: chrétienne d’origine arabe avec un passeport français et un libanais et avec une mère arménienne, a-t-elle poursuivi, ajoutant: « L’une des questions pendant ces législatives, était ‘que faire des binationaux ?’, ce qui est mon cas. Tout cela me traverse de manière aiguë depuis plusieurs semaines. »
Mais Léa Salamé a d’autres motifs d’inquiétude, concernant cette fois l’avenir du service public. Le Rassemblement a ouvertement expliqué vouloir le privatiser et Rachida Dati souhaiterait fusionner ces entités. De quoi préoccuper celle qui officie à la matinale de France Inter et chaque samedi soir à la présentation de Quelle époque, avec des cartons d’audience à la clé.
« Oui (je suis inquiète), comme tous les salariés de l’audiovisuel public. France Télévisions et Radio France rassemblent des millions de personnes. Leurs audiences n’ont jamais été aussi bonnes, a-t-elle confié. A l’heure où l’école, la justice et l’hôpital sont en difficulté, il y a un service public qui fonctionne bien, c’est celui de l’audiovisuel public. Ne le casson pas et préservons-le. C’est un bien précieux pour tous les Français. »
A désormais moins de deux semaines du coup d’envoi des Jeux Olympiques, Léa Salamé répète ses gammes. La journaliste officiera en effet en fin de soirée sur France 2 à la barre de « Quels Jeux », un talk-show « sociétal » qui clôturera chaque journée des JO. La présentatrice vedette de France Télévisions fera équipe avec Laurent Luyat, la caution sport du programme, et le tandem a pu peaufiner son entente, la semaine dernière, le Grenoblois ayant dû se résoudre à lâcher le Tour pour préparer les Jeux.
Ces JO constitueront une agréable parenthèse pour Léa Salamé après une actualité politique très lourde, marquée par la montée du Rassemblement national et une flambée de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Une situation qui « bouleverse » Léa Salamé, a-t-elle expliqué à La Tribune, « en tant que citoyenne et journaliste, mais également en tant que mère d’un petit garçon dont le père est juif. » « Je suis moi-même un millefeuille d’identités: chrétienne d’origine arabe avec un passeport français et un libanais et avec une mère arménienne, a-t-elle poursuivi, ajoutant: « L’une des questions pendant ces législatives, était ‘que faire des binationaux ?’, ce qui est mon cas. Tout cela me traverse de manière aiguë depuis plusieurs semaines. »
Léa Salamé craint le pire
Mais Léa Salamé a d’autres motifs d’inquiétude, concernant cette fois l’avenir du service public. Le Rassemblement a ouvertement expliqué vouloir le privatiser et Rachida Dati souhaiterait fusionner ces entités. De quoi préoccuper celle qui officie à la matinale de France Inter et chaque samedi soir à la présentation de Quelle époque, avec des cartons d’audience à la clé.
« Oui (je suis inquiète), comme tous les salariés de l’audiovisuel public. France Télévisions et Radio France rassemblent des millions de personnes. Leurs audiences n’ont jamais été aussi bonnes, a-t-elle confié. A l’heure où l’école, la justice et l’hôpital sont en difficulté, il y a un service public qui fonctionne bien, c’est celui de l’audiovisuel public. Ne le casson pas et préservons-le. C’est un bien précieux pour tous les Français. »
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