logo Sports.fr

Léon Marchand, la grosse inquiétude

Léon Marchand, la grosse inquiétude
Publié le , mis à jour le
Alors qu’il s’apprête à tenter son incroyable doublé 200m papillon-200m brasse, Léon Marchand va devoir composer avec un adversaire de taille en papillon.
Léon Marchand a tranquillement géré son affaire. Après des séries au cours desquelles il a tranquillement géré son affaire, se contentant notamment du sixième temps sur le 200m papillon, le Français est monté en régime lors des demi-finales programmées en soirée. Mais s’il a réalisé le meilleur temps dans le 200m brasse, il a dû se contenter du deuxième temps en papillon.

En 1’53’’50, le Toulousain n’a pourtant pas ménagé ses efforts. Pour autant, il est resté à très bonne distance du Hongrois Kristof Milak, auteur de 1’52’’72. Le spécialiste du 200m pap a confirmé son retour au premier plan, lui qui avait détrôné Michael Phelps lors des Mondiaux en 2019 à seulement 19 ans. Dans la foulée, le jeune homme a enchaîné titre olympique à Tokyo et conservé son titre mondial à Budapest.

Léon Marchand impressionné


Surtout, il évolue dans des eaux inatteignables pour Léon Marchand comme en témoigne son record du monde en 1’50’’34 lorsque le record de France de l’élève de Bob Bowman plafonne à 1’52’’43. « Lui, c’est encore un autre monde. Quand on regarde sa nage, il est plus grand, il prend plus d’eau, il est plus relâché, j’aimerais bien arriver à ça dans le futur. Je m’en inspire beaucoup », dit de lui l’élève de Bob Bowman.

Kristof Milak est tout particulièrement impressionnant dans les derniers 50 mètres où personne ne semble en mesure de rivaliser. Reste à savoir si sa préparation tronquée, notamment en raison du décès de son père, suffira alors que le Hongrois avait fait une croix sur les Mondiaux l’an passé pour se ressourcer. Les parents de Léon Marchand n’ont pas caché leur inquiétude au bord du bassin de la Défense Arena.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme