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Les Bleus déjà en quarts

Les Bleus déjà en quarts
Publié le , mis à jour le
Malgré un jeu parfois perfectible, les Bleus ont pris le meilleur face aux Pays-Bas sans trembler outre-mesure (28-35) et s’assurent de participer aux quarts de finale du Mondial 2025 avant leur dernier match du Tour Principal.
Les Bleus sont assurés de voir Zagreb. Après avoir entamé le Tour Principal du Mondial 2025 par une victoire face à la Hongrie, les joueurs de Guillaume Gille avaient l’occasion de valider leur billet pour les quarts de finale en cas de succès face aux Pays-Bas. Dans une salle de Varazdin loin d’être remplie, les Tricolores ont répondu présent même si la manière n’était pas toujours au rendez-vous. Alors que Dika Mem (7 buts sur 11 tirs) a manqué l’ouverture du score pour quelques millimètres, les Néerlandais se sont reposés sur le meilleur buteur du tournoi Rutger Ten Velde (3 buts sur 5 tirs) et au Parisien Dani Baijens (6 buts sur 10 tirs) pour faire la course en tête. Mais cela n’a duré qu’une quarantaine de secondes.

Profitant des maladresses adverses face à Rémi Desbonnet (6 arrêts à 32% d'efficacité), Dika Mem, Thibaud Briet (3 buts sur 5 tirs) puis Dylan Nahi (1 but sur 1 tir) en contre ont signé un 3-0 pour les Bleus. Ce qui a permis aux Tricolores de faire le premier break dans cette rencontre. Les deux formations se sont alors rendu coup pour coup et l’écart a oscillé entre une et deux longueurs. A la sortie des dix premières minutes, le poteau trouvé par Niels Versteijnen a offert à Nedim Remili (4 buts sur 4 tirs) l’opportunité de corser l’addition pour l’équipe de France. Ne parvenant pas à trouver des solutions, Staffan Olsson a joué la carte de faire sortir son gardien pour que son équipe évolue à sept dans le champ en attaque.

Les Bleus longtemps appliqués


Mis en difficulté dans cette configuration contre l’Autriche lors du Tour Préliminaire, les Bleus n’ont pas été surpris. Toutefois, la deuxième exclusion pour deux minutes reçue par Nedim Remili dès la 17eme minute après un mauvais changement a été une épine dans le pied de Guillaume Gille. Luc Steins (3 buts sur 3 tirs) a alors exploité des erreurs d’Aymeric Minne pour marquer deux fois coup sur coup et ramener les siens à deux longueurs. Sauf que la base arrière tricolore s’en est donnée à cœur-joie avec Benoît Kounkoud (1 but sur 2 tirs), Elohim Prandi (4 buts sur 7 tirs) dans son style caractéristique puis Melvyn Richardson (7 buts sur 7 tirs) qui ont infligé un 5-1 aux Néerlandais pour porter l’avantage des Bleus à six unités avec cinq minutes encore à jouer avant la pause.

La fin du premier acte a été marqué par une neutralisation des deux formations mais une dernière réalisation du fils de Jackson Richardson a permis à l’équipe de France de retrouver son vestiaire avec un matelas de six unités. A la reprise, Charles Bolzinger (6 arrêts à 29% d'efficacité) a pris la relève de son coéquipier en club Rémi Desbonnet. Souhaitant imposer un rythme plus intense, les Néerlandais ont pêché dans l’efficacité face au but. Sauf que les Bleus ont peiné à exploiter ces possibilités de corser l’addition. En conséquence, Ivar Stavast (2 buts sur 6 tirs) et Rutger Ten Velde ont maintenu les Pays-Bas au contact de l’équipe de France à l’approche du dernier quart d’heure de la rencontre.

Les Pays-Bas ont posé quelques problèmes


Les Bleus ont alors mis un peu plus d’intensité des deux côtés du terrain pour se remettre dans le sens de la marche et éteindre une équipe néerlandaise portée par Dani Baijens. Melvyn Richardson puis Nedim Remili, pas échaudé par l’épée de Damoclès présente au-dessus de sa tête, et Elohim Prandi ont donné de l’air aux Bleus avec jusqu’à huit longueurs d’avance. Signe que Staffan Olsson ne se faisait pas d’illusions sur l’issue de la rencontre, il a fait sortir son maître à jouer Luc Steins pour les dix dernières minutes. Une fin de match qui a vu ressurgir le péché mignon des Tricolores, les pertes de balle. Alors que Rob Schmeits (2 buts sur 2 tirs) puis Martijn Kleijkers (1 but sur 1 tir) ont profité des errements français, Guillaume Gille n’a pas hésité à prendre un temps-mort pour remobiliser ses troupes, leur demandant de déployer un jeu plus structuré.

Sauf qu’Elohim Prandi n’a pas entendu le message, multipliant les maladresse rendant le ballon à une équipe néerlandaise remaniée mais appliquée. Malgré le côté brouillon de cette fin de rencontre, les Bleus restent invaincus dans ce Mondial avec une victoire de sept longueurs (28-35). Ce qui leur ouvre à coup sûr les portes des quarts de finale avant le rendez-vous contre la Macédoine du Nord ce samedi en clôture du Tour Principal. Les Néerlandais, quant à eux, gardent une infime chance de poursuivre l’aventure.
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