Les Bleus du basket se déchirent en interne
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Au lendemain de la défaite des basketteurs tricolores devant l’Allemagne (71-85), dans le cadre des JO de Paris 2024, l’union sacrée a manifestement volé en éclats.
Des Bleus dépités, sonnés, voilà ce dont a accouché le troisième match de poule olympique perdu par la France contre l’Allemagne, vendredi soir à Villeneuve-d’Ascq (71-85). Sans contestation possible. Après deux victoires plus ou moins rassurantes sur le Brésil et le Japon, le collectif de Vincent Collet a fait montre de ses lacunes et difficultés du moment face aux champions du monde en titre.
Pour Evan Fournier, l’un des cadres historiques de l’équipe, la raison d’une telle déconvenue est évidente. « On manque de repères. Par moments, je pense qu'on se trompe dans la façon dont on veut jouer. Et on paie les pots cassés sur ça. De nos jours, la meilleure défense reste l'attaque. Ce n'est plus le jeu des années 1990 ou des années 2000 où tu pouvais défendre demi-terrain. Ton attaque est primordiale. »
Autrement dit, la stratégie défensive voulue et prônée par Vincent Collet n’est pas la bonne. Une réflexion mal accueillie par le coach des Bleus, qui n’a pas manqué de répliquer sèchement sur la scène médiatique: « Evan Fournier n'est pas le groupe. C'est une déclaration regrettable et inacceptable, dont il porte la responsabilité. Je ne ferai pas d'autres commentaires, mais je pense que le groupe adhère (à ses préceptes de jeu, ndlr). On ne fait pas tout très bien, on a des chiffres qui reflètent notre qualité défensive et ils sont en baisse depuis deux, trois matches. On doit remonter. Comme je l'ai dit hier, j'ai la conviction qu'avec l'équipe dont on dispose, on ne peut obtenir de résultats si on n'a pas de solidité défensive. »
Ce samedi en conférence de presse, Evan Fournier a déploré la réaction de son entraîneur, mais persisté et signé dans ses dires. « Je n'ai pas d'autre agenda que celui de l'équipe. Une seule chose m'anime: qu'on gagne. Je maintiens ce que j'ai dit. Il faut que notre attaque soit plus performante, je pense qu'on est tous d'accord. Je suis désolé que Vincent le prenne comme ça, ce n'était pas le but. Je veux juste qu'on avance. Je ne sais pas combien de points on met hier… 71 ? On ne pourra pas battre qui que ce soit si on met 71 points. Attaque-défense, il y a toujours un équilibre à trouver. »
Reste à savoir si Evan Fournier, pour sa franchise, peut être sanctionné sportivement. Vincent Collet ne l’exclut manifestement pas alors que les Bleus ont rendez-vous mardi avec le Canada (ou l’Australie) en quart de finale du tournoi olympique. « L'équipe de France n'est pas celle d'un entraîneur, mais d'une Fédération. Mais vous verrez, déjà, mardi, au niveau du coaching », souffle le technicien de 61 ans.
Des Bleus dépités, sonnés, voilà ce dont a accouché le troisième match de poule olympique perdu par la France contre l’Allemagne, vendredi soir à Villeneuve-d’Ascq (71-85). Sans contestation possible. Après deux victoires plus ou moins rassurantes sur le Brésil et le Japon, le collectif de Vincent Collet a fait montre de ses lacunes et difficultés du moment face aux champions du monde en titre.
Pour Evan Fournier, l’un des cadres historiques de l’équipe, la raison d’une telle déconvenue est évidente. « On manque de repères. Par moments, je pense qu'on se trompe dans la façon dont on veut jouer. Et on paie les pots cassés sur ça. De nos jours, la meilleure défense reste l'attaque. Ce n'est plus le jeu des années 1990 ou des années 2000 où tu pouvais défendre demi-terrain. Ton attaque est primordiale. »
Autrement dit, la stratégie défensive voulue et prônée par Vincent Collet n’est pas la bonne. Une réflexion mal accueillie par le coach des Bleus, qui n’a pas manqué de répliquer sèchement sur la scène médiatique: « Evan Fournier n'est pas le groupe. C'est une déclaration regrettable et inacceptable, dont il porte la responsabilité. Je ne ferai pas d'autres commentaires, mais je pense que le groupe adhère (à ses préceptes de jeu, ndlr). On ne fait pas tout très bien, on a des chiffres qui reflètent notre qualité défensive et ils sont en baisse depuis deux, trois matches. On doit remonter. Comme je l'ai dit hier, j'ai la conviction qu'avec l'équipe dont on dispose, on ne peut obtenir de résultats si on n'a pas de solidité défensive. »
Fournier sanctionné ?
Ce samedi en conférence de presse, Evan Fournier a déploré la réaction de son entraîneur, mais persisté et signé dans ses dires. « Je n'ai pas d'autre agenda que celui de l'équipe. Une seule chose m'anime: qu'on gagne. Je maintiens ce que j'ai dit. Il faut que notre attaque soit plus performante, je pense qu'on est tous d'accord. Je suis désolé que Vincent le prenne comme ça, ce n'était pas le but. Je veux juste qu'on avance. Je ne sais pas combien de points on met hier… 71 ? On ne pourra pas battre qui que ce soit si on met 71 points. Attaque-défense, il y a toujours un équilibre à trouver. »
Reste à savoir si Evan Fournier, pour sa franchise, peut être sanctionné sportivement. Vincent Collet ne l’exclut manifestement pas alors que les Bleus ont rendez-vous mardi avec le Canada (ou l’Australie) en quart de finale du tournoi olympique. « L'équipe de France n'est pas celle d'un entraîneur, mais d'une Fédération. Mais vous verrez, déjà, mardi, au niveau du coaching », souffle le technicien de 61 ans.
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