Les Bleus "vont se dire la vérité"
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Publié le , mis à jour le
Après la contre-performance des skieurs français lors du Super-G des Mondiaux de Saalbach ce vendredi, le directeur de l'équipe de France hommes, Frédéric Perrin, n'a pas caché son immense déception.
Florian Loriot 13eme, Nils Allègre 17eme, abandon pour Nils Alphand et Matthieu Bailet. L'équipe de France masculine de Super-G n'avait pas d'immenses ambitions lors des championnats du monde de Saalbach ce vendredi, en raison de l'absence de ses leaders Cyprien Sarrazin et Alexis Pinturault (gravement blessés), mais l'encadrement des Bleus espérait mieux. Après la course, le directeur de l'équipe de France masculine Frédéric Perrin n'a pas caché qu'il allait avoir une grosse discussion avec ses skieurs.
"Le bilan n'est pas bon, reconnait-il dans des propos recueillis par L'Equipe et Le Dauphiné. On n'était pas là pour proposer ça. Je mets un petit bémol sur la course de Florian Loriot, qui revient de blessure et s'était peu entraîné depuis, et qui n'avait pas encore d'expérience des Mondiaux. Il fait quand même une course honnête, donc chapeau à lui, tant mieux. Pour les autres, le discours était de prendre des risques, d'être joueur et de tout tenter, et ils n'ont pas su le faire. (...) Ils n'ont pas cherché la vitesse, ils n'étaient pas dans l'instant, ils n'étaient pas instinctifs, ils n'étaient pas eux-mêmes. Je leur avais dit que je ne voulais pas qu'ils aient des regrets, et je pense que là, ils vont en avoir. Je ne suis pas là pour leur mentir, mais ils le savent. On va débriefer, se regarder droit dans les yeux et on va se dire la vérité ».
Après la course, Nils Allègre avait reconnu au micro d'Eurosport être extrêmement déçu de sa performance. Matthieu Bailet était quant à lui au bord des larmes au moment de raconter son Super-G raté, regrettant notamment de ne pas pouvoir rendre la confiance qu'on lui a accordé. Le groupe français de vitesse vit une saison très difficile et a été considérablement marqué par la terrible chute de Cyprien Sarrazin fin décembre, qui lui a valu une opération d'un hématome intracrânien. Les Bleus vont tenter de redresser la barre dimanche lors de la descente. Nils Allègre, Maxence Muzaton et Nils Alphand ont été sélectionnés pour l'épreuve-reine du ski mondial, où le quadragénaire Adrien Théaux a obtenu le dernier quota au détriment de Matthieu Bailet, grâce à son meilleur résultat lors de l'entraînement jeudi.
Florian Loriot 13eme, Nils Allègre 17eme, abandon pour Nils Alphand et Matthieu Bailet. L'équipe de France masculine de Super-G n'avait pas d'immenses ambitions lors des championnats du monde de Saalbach ce vendredi, en raison de l'absence de ses leaders Cyprien Sarrazin et Alexis Pinturault (gravement blessés), mais l'encadrement des Bleus espérait mieux. Après la course, le directeur de l'équipe de France masculine Frédéric Perrin n'a pas caché qu'il allait avoir une grosse discussion avec ses skieurs.
"Le bilan n'est pas bon, reconnait-il dans des propos recueillis par L'Equipe et Le Dauphiné. On n'était pas là pour proposer ça. Je mets un petit bémol sur la course de Florian Loriot, qui revient de blessure et s'était peu entraîné depuis, et qui n'avait pas encore d'expérience des Mondiaux. Il fait quand même une course honnête, donc chapeau à lui, tant mieux. Pour les autres, le discours était de prendre des risques, d'être joueur et de tout tenter, et ils n'ont pas su le faire. (...) Ils n'ont pas cherché la vitesse, ils n'étaient pas dans l'instant, ils n'étaient pas instinctifs, ils n'étaient pas eux-mêmes. Je leur avais dit que je ne voulais pas qu'ils aient des regrets, et je pense que là, ils vont en avoir. Je ne suis pas là pour leur mentir, mais ils le savent. On va débriefer, se regarder droit dans les yeux et on va se dire la vérité ».
Un groupe très marqué par la chute de Sarrazin
Après la course, Nils Allègre avait reconnu au micro d'Eurosport être extrêmement déçu de sa performance. Matthieu Bailet était quant à lui au bord des larmes au moment de raconter son Super-G raté, regrettant notamment de ne pas pouvoir rendre la confiance qu'on lui a accordé. Le groupe français de vitesse vit une saison très difficile et a été considérablement marqué par la terrible chute de Cyprien Sarrazin fin décembre, qui lui a valu une opération d'un hématome intracrânien. Les Bleus vont tenter de redresser la barre dimanche lors de la descente. Nils Allègre, Maxence Muzaton et Nils Alphand ont été sélectionnés pour l'épreuve-reine du ski mondial, où le quadragénaire Adrien Théaux a obtenu le dernier quota au détriment de Matthieu Bailet, grâce à son meilleur résultat lors de l'entraînement jeudi.
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