logo Sports.fr

Les deux bourreaux de Yoka face à face

Les deux bourreaux de Yoka face à face
Publié le , mis à jour le

Il y aura du très beau monde sur le ring de Riyad (Arabie Saoudite), le 28 octobre. On le savait déjà : cette soirée de gala sera évidemment marquée par le choc tant attendu entre l’ex-champion de MMA Francis Ngannou, qui compte notamment à son tableau de chasse un certain Cyril Gane, et Tyson Fury, champion du monde WBC. Un autre affrontement ne devrait pas manquer de piquant.

A l’affiche de cette réunion exceptionnelle figureront en effet d’autres duels chez les lourds, dont l’un entre Carlos Takam et Martin Bakole. Les deux hommes sont de redoutables boxeurs. Ils sont surtout connus des passionnés du noble art en France pour avoir battu tous deux Tony Yoka. « L’Artiste » n’a d’ailleurs perdu que deux fois depuis son arrivée chez les professionnels, en treize combats.

Le 13 mars dernier au Zénith de Paris, le champion olympique de Rio s’était incliné aux points face à un Takam qui avait démontré ce soir-là que même à 42 ans (40 victoires, 7 défaites, 1 nul), il avait encore de beaux restes ainsi qu’un bel avenir devant lui, sans forcément penser pour autant à conquérir un jour une ceinture mondiale majeure, lui qui avait conservé le titre WBF pendant quatre ans.

Takam, sparring-partner de Ngannou

Pour battre Yoka, le Camerounais avait pu s’appuyer sur l’aide de… Bakole (18 victoires, 1 défaite). Dix mois plus tôt, cette fois sur le ring de l’Accor Arena, le Congolais beaucoup plus jeune que son adversaire du 28 octobre à Riyad avait en effet infligé sa première défaite au boxeur français.

Ce dernier, comme face à Takam, s’était incliné aux points, mais tout le monde s’était accordé à dire après ce premier revers qu’il s’en était presque fallu d’un miracle que le protégé de Virgil Hunter ne tombe pas plus tôt sous les coups du surpuissant Bakole. De quoi promettre un combat de toute beauté en hors-d’œuvre de l’affiche entre Ngannou et Fury. Takam connaît très bien le premier. Il y a quelques jours, à Las Vegas, il en avait en effet été le sparring-partner.

Publicité

Accessibilité : partiellement conforme