Marie-José Perec, la grande émotion

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Lorsque le simple énoncé de votre prénom suffit à faire apparaitre votre visage dans l'esprit des gens, c'est que vous les avez définitivement marqués. Marie-José Pérec est de cette catégorie de personnalités. Triple championne olympique, double championne du monde, triple championne d'Europe ou encore quintuple championne de France, l'athlète qui a fait du 200 et du 400 mètres ses disciplines de prédilection, est entrée à pieds joints dans les anales du sport hexagonal et mondial durant sa carrière (1988-2003). À l'aube des Jeux olympiques de Paris 2024, elle a eu droit à un bel hommage.C'est du côté de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep) que la Guadeloupéenne a été honorée ce vendredi. Présente pour l'occasion, Marie-José Pérec a inauguré une toute nouvelle piste d'athlétisme qui porte son nom. Un lieu qu'elle connait mieux que quiconque puisque c'est là qu'elle s'entraînait lorsqu'elle était arrivée à seize ans. Au moment de dire quelques mots, puis de répondre aux questions des journalistes présents pour l'occasion, la native de Basse-Terre a eu un mal fou à cacher son émotion.
Hommage à son entraîneur
« Ça me touche vraiment profondément, a-t-elle d'abord avoué au bord des larmes, dans des propos relayés par L’Équipe. Qu'on ait choisi l'année où les Jeux se passent en France, c'est encore plus fort. » Au bout de l'une des lignes droites de la piste, une photo géante qui montre la Française lors des Jeux olympiques de 1996, drapeau national brandi. « Il y a beaucoup d'images qui remontent, beaucoup de choses se sont passées ici quand je suis arrivée. J'ai été très difficile à accompagner, j'étais une adolescente qui ne savait pas ce qu'elle voulait. »Avouant ensuite qu'elle s'était fait « virer de l'Insep parce qu'(elle n'allait) pas en cours », elle a raconté une petite anecdote à propos de son ancien coach, François Pépin. « Un jour où j'étais allée voir les soirées de Saint-Maur, un monsieur est venu me voir. Il m'a dit : 'Qu'est-ce que tu fous, il faut venir t'entraîner'. Je lui ai répondu : 'L'athlé, c'est fini pour moi'. [...] C'était mon sauveur. Sans lui, cette belle histoire n'aurait pas été écrite. » Un moment d'autant plus émouvant que le principal intéressé était là pour l'écouter ce vendredi.Inauguration du Stade Marie José Pérec à l’ @INSEP_PARIS pic.twitter.com/GrlHoGMSWa
— MaliaMetella - oly (@MaliaMetella) March 22, 2024
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