Mondial: Les Bleus doivent se méfier des Pharaons
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Mardi, la France affronte l'Egypte en quarts de finale du championnat du monde masculin de handball, à Zagreb. Une équipe dont les Bleus vont devoir se méfier, car elle a créé des surprises depuis le début de la compétition.
Pour la première fois depuis 1999, deux équipes non-européennes et venant de différents hémisphères vont participer aux quarts de finale du championnat du monde de handball masculin. Après l'Egypte et Cuba il y a 26 ans, ce sont l'Egypte et le Brésil qui ont créé la sensation lors de deux premières phases de poules, éliminant des équipes comme la Norvège (l'un des pays organisateurs) et la Slovénie, respectivement sixième et dixième du dernier Mondial.
L'Egypte, justement, sera l'adversaire de l'équipe de France mardi (21h00) en quarts de finale. Vainqueurs de leur groupe lors du tour préliminaire (en battant l'Argentine, le Bahreïn, et surtout la Croatie à Zagreb) puis deuxièmes de leur groupe du tour principal (en battant la Slovénie et le Cap Vert), les Egyptiens n'ont perdu qu'un seul match depuis le début du Mondial, contre l'Islande. Les Bleus, qui ont largement dominé leurs deux premiers tours, ont donc de quoi se méfier des Pharaons, contre qui ils avaient arraché le match nul à la dernière seconde (26-26) en phase de poules des derniers JO.
« L'Égypte est une équipe très stable, qui continue de grandir, avec un jeu très structuré, confie le sélectionneur de l'équipe de France, Guillaume Gille, dans les colonnes de L'Equipe. Un mélange de puissance - physiquement, ce sont des grands gaillards - et un jeu souvent à la mode espagnole, très léché. » L'Egypte peut notamment s'appuyer sur Yahia Omar, l'arrière droit du PSG, déjà auteur de 30 buts en 6 matchs, tandis qu'Ali Zein, l'arrière gauche du Dinamo Bucarest, en a inscrit 27 (36 pour Dika Mem, le meilleur buteur des Bleus). Dans les buts, Karim Hendawy (Zamalek) tourne quant à lui à 33,6% d'arrêts par match, quasiment autant que Rémi Desbonnet, le gardien des Bleus le plus utilisé.
« Il est très important que les équipes européennes ne soient pas les seules à atteindre les quarts de finale d'un Championnat du monde masculin, a reconnu le sélectionneur argentin Juan Carlos Pastor (champion du monde avec l'Espagne en 2005). J'espère que nous pourrons continuer, pourquoi pas ? Il est important de développer le handball dans d'autres pays, pas seulement en Europe. Nous devons croire en notre travail, ainsi qu'en toutes les autres équipes. L'Argentine travaille bien, une nouvelle génération, nous le verrons. Il est très important de savoir que nous devons mettre plus de pays dans le monde du handball." L'Egypte va disputer son troisième quart d'affilée mais n'a disputé qu'une seule demie, en 2001 lors du Mondial en France. Les Bleus, qui restent sur une défaite en quarts lors de leur dernière grande compétition (Paris 2024), espèrent ne pas vivre une nouvelle désillusion.
Pour la première fois depuis 1999, deux équipes non-européennes et venant de différents hémisphères vont participer aux quarts de finale du championnat du monde de handball masculin. Après l'Egypte et Cuba il y a 26 ans, ce sont l'Egypte et le Brésil qui ont créé la sensation lors de deux premières phases de poules, éliminant des équipes comme la Norvège (l'un des pays organisateurs) et la Slovénie, respectivement sixième et dixième du dernier Mondial.
L'Egypte, justement, sera l'adversaire de l'équipe de France mardi (21h00) en quarts de finale. Vainqueurs de leur groupe lors du tour préliminaire (en battant l'Argentine, le Bahreïn, et surtout la Croatie à Zagreb) puis deuxièmes de leur groupe du tour principal (en battant la Slovénie et le Cap Vert), les Egyptiens n'ont perdu qu'un seul match depuis le début du Mondial, contre l'Islande. Les Bleus, qui ont largement dominé leurs deux premiers tours, ont donc de quoi se méfier des Pharaons, contre qui ils avaient arraché le match nul à la dernière seconde (26-26) en phase de poules des derniers JO.
Omar et Hendawy en leaders
« L'Égypte est une équipe très stable, qui continue de grandir, avec un jeu très structuré, confie le sélectionneur de l'équipe de France, Guillaume Gille, dans les colonnes de L'Equipe. Un mélange de puissance - physiquement, ce sont des grands gaillards - et un jeu souvent à la mode espagnole, très léché. » L'Egypte peut notamment s'appuyer sur Yahia Omar, l'arrière droit du PSG, déjà auteur de 30 buts en 6 matchs, tandis qu'Ali Zein, l'arrière gauche du Dinamo Bucarest, en a inscrit 27 (36 pour Dika Mem, le meilleur buteur des Bleus). Dans les buts, Karim Hendawy (Zamalek) tourne quant à lui à 33,6% d'arrêts par match, quasiment autant que Rémi Desbonnet, le gardien des Bleus le plus utilisé.
« Il est très important que les équipes européennes ne soient pas les seules à atteindre les quarts de finale d'un Championnat du monde masculin, a reconnu le sélectionneur argentin Juan Carlos Pastor (champion du monde avec l'Espagne en 2005). J'espère que nous pourrons continuer, pourquoi pas ? Il est important de développer le handball dans d'autres pays, pas seulement en Europe. Nous devons croire en notre travail, ainsi qu'en toutes les autres équipes. L'Argentine travaille bien, une nouvelle génération, nous le verrons. Il est très important de savoir que nous devons mettre plus de pays dans le monde du handball." L'Egypte va disputer son troisième quart d'affilée mais n'a disputé qu'une seule demie, en 2001 lors du Mondial en France. Les Bleus, qui restent sur une défaite en quarts lors de leur dernière grande compétition (Paris 2024), espèrent ne pas vivre une nouvelle désillusion.
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