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N.Karabatic veut une réaction

N.Karabatic veut une réaction
Publié le , mis à jour le

Les Bleus n’ont pas le droit à l’erreur. S’ils ont bien entamé l’Euro 2024 par un succès sur la Macédoine du Nord, les joueurs de Guillaume Gille ont rendu une copie très loin d’être parfaite à l’occasion du match nul concédé contre la Suisse. « C’est un match décevant, qui laisse un petit arrière-goût amer, a concédé Nikola Karabatic dans un entretien accordé au quotidien L’Equipe. Un match qu’on a maîtrisé en deuxième période mais qu’on n’a pas tué. D’où cette petite déception malgré le fait que ce match nul ne change rien par rapport au match contre l’Allemagne. » La sélection suisse a pu surprendre les Tricolores par leur exploitation du jeu à sept contre six, c’est-à-dire en faisant sortir leur gardien Nikola Portner pour ajouter un joueur de champ. Une idée que le joueur qui compte désormais 350 sélections en équipe de France a balayé d’un revers de la main. « Ce n’est pas le jeu à sept contre six qui nous a posé des problèmes, affirme le demi-centre tricolore. Ce qui nous en a le plus posé, c’est notre efficacité en attaque. Notre montée de balle, qu’on a arrêtée en deuxième période, et le déchet qu’on n’a pas l’habitude d’avoir sur certaines occasions franches. »

N.Karabatic : « On n’a pas réussi à tuer le match »

Malgré tout, Nikola Karabatic concède que cela « a peut-être ralenti la montée de balle » en raison de la dépense énergétique que cela impliquait lors des phases défensives. « On n’a pas réussi à tuer le match, les Suisses sont revenus, il y avait un peu plus de pression, les tirs étaient un peu plus difficiles à prendre », a-t-il ajouté. Alors que les Bleus ont su montrer leurs qualités d’entrée lors des dernières compétitions, cette entame de championnat d’Europe détonne, sans que cela inquiète outre-mesure celui qui dispute la dernière saison de sa carrière. « On sait que les débuts de compétition peuvent être compliqués, rappelle-t-il. On ne se juge pas sur le fait de mettre ou pas des ‘branlées’ aux autres équipes, car on sait que contre nous, elles n’ont rien à perdre, elles sont super motivées. » Ce qui s’applique également aux autres nations phares de la compétition avec l’exemple de la Norvège qui a été accrochée par les Iles Féroé. Malgré tout, le demi-centre tricolore appelle ses coéquipiers à « prenne confiance dans (leur) jeu, en attaque, car c’est le plus compliqué de trouver les automatismes, le bon timing. »

N.Karabatic : « On a pris une petite piqûre de rappel »

Néanmoins, Nikola Karabatic concède que le résultat obtenu contre la Suisse est loin des attentes et le match face à l’Allemagne ce mardi doit remettre les Bleus sur la bonne trajectoire. « Faire match nul contre la Suisse, quand tu es la France, avec les joueurs qu’on a, c’est une contre-performance, a-t-il confié. Pouvoir enchaîner après une contre-performance contre l’Allemagne, chez elle, et en plein état de grâce, c’est un bon moyen de rebondir, de se concentrer sur autre chose et d’aller de l’avant. » Pour cela, l’écart de 48 heures entre les deux rencontres est mis en avant par Nikola Karabatic, alors qu’il y avait eu cinq jours séparant les matchs contre la Macédoine du Nord et la Suisse. « C’est pour ça que ces compétitions où tu joues tous les deux jours sont bien, ajoute-t-il. Si tu restes sur ce qui s’est passé avant, si tu as trop d’états d’âme, ça peut te plomber. Etre sur une contre-performance peut nous remobiliser. Là, on a pris une petite piqûre de rappel, il ne faudrait pas en avoir une deuxième. » Il faut dire qu’une défaite contre l’Allemagne pourrait être synonyme d’élimination précoce pour l’équipe de France.

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