Ngapeth a failli rester à Poitiers

Publié le , mis à jour le
Transféré à Fenerbahçe l'hiver dernier après avoir prêté main forte à Poitiers, le club de ses débuts, pendant la première partie de saison, Earvin Ngapeth avoue aujourd'hui qu'il a hésité sur le moment à ne pas rester dans la Vienne. La superstar française ne regrette pas pour autant d'avoir mis le cap sur la Turquie.
Lorsque Earvin Ngapeth, alors fraîchement auréolé de son deuxième sacre olympique avec les Bleus, avait décidé de prêter main forte au club de ses premières amours et de sa région au lendemain de ces Jeux de Paris 2024 ayant de nouveau couronné l'équipe de France et son meilleur joueur, personne n'avait été dupe. Et tout le monde ou presque, spécialistes comme supporters de Poitiers, comptaient presque les mois en espérant que le départ du leader de l'ex-"Team Yavbou" ne fasse pas ses valises trop tôt. Car il semblait inéluctable - comme impossible à imaginer - que le double champion olympique également vainqueur à quatre reprises de la Ligue des Nations (ancienne Ligue mondiale) passe toute la saison au sein de ce Stade Poitevin dont son père Eric avait été l'entraîneur.
L'intéressé révèle pourtant ce mardi et alors qu'il défend aujourd'hui les couleurs du club turc de Fenerbahçe qu'il aurait très bien pu rester à Poitiers. Ngapeth assure d'ailleurs qu'il s'est longuement interrogé avant de finalement se laisser tenter par le quintuple champion de Turquie. "Franchement, j'étais prêt à rester à Poitiers, avoue dans L'Equipe le réceptionneur-attaquant de 33 ans qui avait déjà goûté au championnat turc, avec Ankara, la saison dernière (...) C'était vraiment un jour, je reste, un jour, je pars (...) J'avais la possibilité de rester quatre ans à Poitiers. Donc soit je finissais ma carrière à Poitiers soit je repartais dans un nouveau truc. Cela a été dur, on a réfléchi un bon mois et demi avec ma famille."
Ses parents n'étaient d'ailleurs pas d'accord sur la suite. "Mon père me disait de partir, et après, j'allais voir ma mère..." Ngapeth sénior et la volonté du joueur de participer à de nouveaux JO, dans trois ans à Los Angeles, ont finalement fait la différence. Et pas seulement pour une question d'argent. "C'est l'engouement, il s'est passé quelque chose à Poitiers (...) L'accueil des gens, c'était fou (...) Mais j'ai envie de faire les Jeux dans quatre ans. Poitiers, c'est bien, et j'ai été surpris du championnat de France, mais ce n'est pas Fenerbahçe ou Galatasaray. Si je veux être performant à Los Angeles, il faut que j'évolue dans un gros club."
Ngapeth a eu la confirmation depuis à Istanbul qu'il ne s'était pas trompé. "C'est une grosse organisation, le club le plus pro que j'ai connu." Tant pis pour Poitiers.
Lorsque Earvin Ngapeth, alors fraîchement auréolé de son deuxième sacre olympique avec les Bleus, avait décidé de prêter main forte au club de ses premières amours et de sa région au lendemain de ces Jeux de Paris 2024 ayant de nouveau couronné l'équipe de France et son meilleur joueur, personne n'avait été dupe. Et tout le monde ou presque, spécialistes comme supporters de Poitiers, comptaient presque les mois en espérant que le départ du leader de l'ex-"Team Yavbou" ne fasse pas ses valises trop tôt. Car il semblait inéluctable - comme impossible à imaginer - que le double champion olympique également vainqueur à quatre reprises de la Ligue des Nations (ancienne Ligue mondiale) passe toute la saison au sein de ce Stade Poitevin dont son père Eric avait été l'entraîneur.
L'intéressé révèle pourtant ce mardi et alors qu'il défend aujourd'hui les couleurs du club turc de Fenerbahçe qu'il aurait très bien pu rester à Poitiers. Ngapeth assure d'ailleurs qu'il s'est longuement interrogé avant de finalement se laisser tenter par le quintuple champion de Turquie. "Franchement, j'étais prêt à rester à Poitiers, avoue dans L'Equipe le réceptionneur-attaquant de 33 ans qui avait déjà goûté au championnat turc, avec Ankara, la saison dernière (...) C'était vraiment un jour, je reste, un jour, je pars (...) J'avais la possibilité de rester quatre ans à Poitiers. Donc soit je finissais ma carrière à Poitiers soit je repartais dans un nouveau truc. Cela a été dur, on a réfléchi un bon mois et demi avec ma famille."
Ngapeth ne regrette pas
Ses parents n'étaient d'ailleurs pas d'accord sur la suite. "Mon père me disait de partir, et après, j'allais voir ma mère..." Ngapeth sénior et la volonté du joueur de participer à de nouveaux JO, dans trois ans à Los Angeles, ont finalement fait la différence. Et pas seulement pour une question d'argent. "C'est l'engouement, il s'est passé quelque chose à Poitiers (...) L'accueil des gens, c'était fou (...) Mais j'ai envie de faire les Jeux dans quatre ans. Poitiers, c'est bien, et j'ai été surpris du championnat de France, mais ce n'est pas Fenerbahçe ou Galatasaray. Si je veux être performant à Los Angeles, il faut que j'évolue dans un gros club."
Ngapeth a eu la confirmation depuis à Istanbul qu'il ne s'était pas trompé. "C'est une grosse organisation, le club le plus pro que j'ai connu." Tant pis pour Poitiers.
Publicité