Paris 2024 en Bretagne (ou en Gironde) ?
Rien ne va plus à Tahiti où le site censé accueillir les épreuves de surf des JO 2024 de Paris, jugé non conforme aux exigences structurelles olympiques, ne peut être aménagé sans dégradations des fonds marins selon plusieurs associations et élus locaux. La tension est telle aujourd’hui que le président de la Polynésie française Moetai Brotherson remet en question l’organisation de ces épreuves à Teahupoo.
A cette heure, aucun plan B n’est encore envisagé, mais sur les sites de La Torche, dans le Finistère, et de Lacanau, en Gironde, l’on refait volontiers acte de candidature. « On a continué à travailler tranquillement et aujourd’hui, si on fait appel à nous, on sera bien sûr heureux d’accueillir les épreuves de surf des JO, dixit le maire de Lacanau Laurent Peyrondet, ainsi relayé par L’Equipe. Depuis l’été dernier, il y a eu quelques articles de presse faisant état de difficultés, en particulier des difficultés à intervenir sur le site. On est donc restés en veille. »
A La Torche, « on ne dira pas non »
Même attention et mobilisation du côté de la Bretagne où Stéphane Le Doaré, maire de Pont-l’Abbé et président de la communauté de communes du Pays Bigouden Sud, confie: « Si on nous sollicite, on ne dira pas non. Pour l’instant, on ne nous a pas sollicités mais on a l’habitude de recevoir des compétitions et d’installer des infrastructures temporaires. On a des vagues moyennes en été mais surfables par tout le monde. Il faut qu’on le sache rapidement, avant la fin de l’année. Car ça suppose un minimum de gestion, d’organisation. »
