Paris 2024, trop tard pour éviter la catastrophe ?
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Décidément, les signaux envoyés ne sont pas très encourageants avant les Jeux Olympiques de Paris 2024 en ce qui concerne les transports en commun. Après Anne Hidalgo, qui avait affiché son inquiétude, c’est Jean Castex, le président de la RATP, qui s’est montré plus pessimiste concernant l’état des infrastructures du métro et du RER.
« Nous avons un réseau obsolète, a confié l’ancien premier ministre dans une interview accordée aux Echos. Il y a au moins huit lignes sur dix qui ne sont plus en état d’assurer un service public de qualité. Nous payons quarante ans de sous-investissement dans les transports, avant ceux décidés par Valérie Pécresse. »
La semaine dernière, c’est donc Anne Hidalgo qui avait évoqué le sujet dans l’émission Quotidien en confiant que, selon elle, les transports en commun parisiens ne seront pas prêts pour accueillir les millions de visiteurs qui vont rallier la capitale pour les JO. « Aujourd’hui, on est déjà dans une difficulté des transports du quotidien et on n’arrive pas à rattraper le niveau, par exemple de ponctualité, de confort, pour les Parisiennes et les Parisiens, avait confié la maire de Paris. Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence. »
Présidente de la région Ile-de-France, et à ce titre présidente d’Ile-de-France-Mobilités, Valérie Pécresse avait tenu à se contredire sa rivale politique sur ce sujet. « Nous serons prêts avec la RATP et la SNCF », avait assuré l’élue LR. Le patron de la RATP a l’air moins sur de lui…