Pavon passe la vitesse supérieure
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Une nouvelle fois déçu après sa performance du week-end, sur le Cognizant Classic, Matthieu Pavon a décidé de se doter d'un nouvel entraîneur, dans le but notamment de rectifier sa frappe de balle. Le golfeur français regrette également de souvent connaître des problèmes liés à la luminosité. Ce qui pourrait l'amener prochainement à adopter des lunettes en compétition.
Quand rien ne va (plus), il ne faut pas hésiter à changer des choses pour tenter d'aller de nouveau de l'avant. Parfois même beaucoup de choses. Matthieu Pavon (32 ans) le sait. Après un début de saison jusque là très décevant, le Français redescendu à la 41eme place du classement mondial a donc décidé de revoir plusieurs aspects de sa vie de golfeur. Avec pour commencer pour celui qui a encore dû se contenter d'une place anecdotique (42eme) ce week-end lors du Cognizant Classic alors qu'il accusait deux longueurs de retard uniquement sur le leader (l'Américain Jake Knapp) à l'issue du deuxième tour - ce qui lui fait dire mardi dans L'Equipe qu'il a connu "une fin qui a un goût amer" - l'arrivée d'un nouvel entraîneur : l'Anglais Marc Blackburn.
"On avance très très bien avec mon nouveau coach", savoure déjà le Toulousain devenu en janvier 2024 en remportant le Farmers Insurance le premier de nos représentants à soulever un trophée sur le circuit PGA. Un choix tout sauf anodin qui relève avant tout de la volonté de Pavon d'améliorer sa frappe de balle, l'un de ses principaux défauts à l'entendre. "Le but du changement de coach, c'était de régler ce problème-là pour devenir un joueur plus solide. Parce que quand tu joues avec tous les meilleurs joueurs du monde toute l'année, tu vois très bien qu'ils frappent très souvent la balle au centre du club, même s'ils manquent le coups. 95% de leurs coups sont centrés, au milieu du club, ce qui n'était pas mon cas", déplore dans L'Equipe celui qui avait connu "des problèmes de centrage" ces six derniers mois et avait beaucoup regretté au cours de la saison dernière de trop souvent taper avec le talon de son club.
"A l'Open de France, par exemple, ou à Madrid, je faisais des sockets", confie même Pavon, plutôt satisfait néanmoins d'avoir déjà constaté une éclaircie ce week-end. "Il y a du positif, car je sens que mon jeu redevient bon". Il y en aura encore peut-être davantage une fois que le natif de la Ville Rose aura réglé un autre souci qui l'handicape régulièrement : la luminosité des parcours. "Quand les green se raffermissent et commencent à cramer, ils changent de couleur, deviennent plus brillants, et ça me gêne". Pour que cela ne soit plus le cas à l'avenir, le fils de l'ancien footballeur Michel Pavon envisage très sérieusement de porter des lunettes de soleil en compétition. "Cela ne m'étonnerait pas que j'essaie des lunettes avec un verre un peu foncé pour voir si ça m'aide à mieux lire les pentes".
Il faut l'espérer car le Masters d'Augusta, premier Majeur de la saison (10 au 13 avril), se profile pour celui qui a compris qu'il ne retrouverait pas son meilleur niveau en un claquement de doigt mais commence à avoir de plus en plus de mal à prendre son mal en patience. "Réaliser une bonne semaine, ça ne m'est pas arrivé depuis longtemps".
Quand rien ne va (plus), il ne faut pas hésiter à changer des choses pour tenter d'aller de nouveau de l'avant. Parfois même beaucoup de choses. Matthieu Pavon (32 ans) le sait. Après un début de saison jusque là très décevant, le Français redescendu à la 41eme place du classement mondial a donc décidé de revoir plusieurs aspects de sa vie de golfeur. Avec pour commencer pour celui qui a encore dû se contenter d'une place anecdotique (42eme) ce week-end lors du Cognizant Classic alors qu'il accusait deux longueurs de retard uniquement sur le leader (l'Américain Jake Knapp) à l'issue du deuxième tour - ce qui lui fait dire mardi dans L'Equipe qu'il a connu "une fin qui a un goût amer" - l'arrivée d'un nouvel entraîneur : l'Anglais Marc Blackburn.
"On avance très très bien avec mon nouveau coach", savoure déjà le Toulousain devenu en janvier 2024 en remportant le Farmers Insurance le premier de nos représentants à soulever un trophée sur le circuit PGA. Un choix tout sauf anodin qui relève avant tout de la volonté de Pavon d'améliorer sa frappe de balle, l'un de ses principaux défauts à l'entendre. "Le but du changement de coach, c'était de régler ce problème-là pour devenir un joueur plus solide. Parce que quand tu joues avec tous les meilleurs joueurs du monde toute l'année, tu vois très bien qu'ils frappent très souvent la balle au centre du club, même s'ils manquent le coups. 95% de leurs coups sont centrés, au milieu du club, ce qui n'était pas mon cas", déplore dans L'Equipe celui qui avait connu "des problèmes de centrage" ces six derniers mois et avait beaucoup regretté au cours de la saison dernière de trop souvent taper avec le talon de son club.
Bientôt des lunettes en compétition pour Pavon ?
"A l'Open de France, par exemple, ou à Madrid, je faisais des sockets", confie même Pavon, plutôt satisfait néanmoins d'avoir déjà constaté une éclaircie ce week-end. "Il y a du positif, car je sens que mon jeu redevient bon". Il y en aura encore peut-être davantage une fois que le natif de la Ville Rose aura réglé un autre souci qui l'handicape régulièrement : la luminosité des parcours. "Quand les green se raffermissent et commencent à cramer, ils changent de couleur, deviennent plus brillants, et ça me gêne". Pour que cela ne soit plus le cas à l'avenir, le fils de l'ancien footballeur Michel Pavon envisage très sérieusement de porter des lunettes de soleil en compétition. "Cela ne m'étonnerait pas que j'essaie des lunettes avec un verre un peu foncé pour voir si ça m'aide à mieux lire les pentes".
Il faut l'espérer car le Masters d'Augusta, premier Majeur de la saison (10 au 13 avril), se profile pour celui qui a compris qu'il ne retrouverait pas son meilleur niveau en un claquement de doigt mais commence à avoir de plus en plus de mal à prendre son mal en patience. "Réaliser une bonne semaine, ça ne m'est pas arrivé depuis longtemps".
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