Perrot: "Content d'avoir pris ma revanche"
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Meilleur Français du jour, avec cette 7eme place sur le sprint du Grand-Bornand jeudi, Eric Perrot se réjouissait d'avoir su relever la tête par rapport à ses performances sur cette même neige auparavant. Le jeune biathlète français regrettait toutefois d'avoir raté la cérémonie des fleurs pour si peu.
Avant de penser à briller sur la neige du Grand-Bornand, ce jeudi à l'occasion de l'épreuve inaugurale de l'unique manche française de la Coupe du monde de biathlon : le sprint, Eric Perrot avait avant tout à l'esprit de relever la tête par rapport aux prestations de bien pâle facture qu'il avait livrées en Haute-Savoie jusqu'à maintenant depuis son arrivée dans la catégorie reine. Pour résumer : le jeune biathlète français était passé à chaque fois au travers. Jeudi, le natif de Bourg-en-Bresse a rendu une bien meilleure copie, avec une 7eme place qui lui a permis de terminer premier Français lors de ce sprint. De quoi être très satisfait et rassuré pour Perrot s'il n'avait pas manqué la cérémonie des fleurs pour... dix dixièmes. Un peu à l'image des dernières sorties de notre représentant de 23 ans, qui en profite néanmoins pour grimper à la 5eme place du classement général.
"Il y a forcément un peu de déception car j'aurais aimé me mettre face à ce public et célébrer. Tant pis, il faudra attendre. Je suis content car j'ai sorti une course, à la hauteur de ce que je voulais faire. Il en manque un tout petit peu pour aller chercher un peu plus devant. C'est un peu la sensation que j'ai ces dernières semaines sur les skis. C'est correct et ça me permet de livrer de bonnes courses, mais il m'en manque à peine pour vraiment aller chercher tout devant. C'est un petit peu frustrant, mais je suis content du combat que j'ai mis en place", analysait Perrot, partagé dans son sentiment, mais pour qui l'important était ailleurs cependant. "Je suis très content d'avoir pris ma revanche car je l'avais en travers sur les deux dernières éditions."
Le mauvais souvenir oublié, le Français pouvait savourer la somptueuse ambiance dans laquelle il s'était produit jeudi, et ce malgré la pluie. "J'entends finalement le même brouhaha d'encouragements, car j'étais déjà supporté de la même façon il y a deux ans même s'il y avait beaucoup moins de personne qui connaissaient mon nom. C'est magnifique", appréciait le vainqueur de la mass-start de Kontiolahti (ce qui lui vaudra de s'élancer dimanche avec le dossard rouge), sans oublier de féliciter le héros du jour Martin Uldal, qu'il connaît très bien. "Je le connais depuis très longtemps. J'ai couru avec lui sur des coupes de Norvège ou même des coupes régionales de Norvège il y a dix ou onze ans, donc j'ai de bons souvenirs avec lui et je tiens à le féliciter aujourd'hui, car ce qu'il a mis en place, c'est très fort. J'étais en combat avec lui pendant toute la course et j'étais à quarante secondes à l'arrivée donc bravo à lui : il a écrasé la course, c'est beau."
Avant de penser à briller sur la neige du Grand-Bornand, ce jeudi à l'occasion de l'épreuve inaugurale de l'unique manche française de la Coupe du monde de biathlon : le sprint, Eric Perrot avait avant tout à l'esprit de relever la tête par rapport aux prestations de bien pâle facture qu'il avait livrées en Haute-Savoie jusqu'à maintenant depuis son arrivée dans la catégorie reine. Pour résumer : le jeune biathlète français était passé à chaque fois au travers. Jeudi, le natif de Bourg-en-Bresse a rendu une bien meilleure copie, avec une 7eme place qui lui a permis de terminer premier Français lors de ce sprint. De quoi être très satisfait et rassuré pour Perrot s'il n'avait pas manqué la cérémonie des fleurs pour... dix dixièmes. Un peu à l'image des dernières sorties de notre représentant de 23 ans, qui en profite néanmoins pour grimper à la 5eme place du classement général.
Perrot : "Un peu la sensation de ces dernières semaines"
"Il y a forcément un peu de déception car j'aurais aimé me mettre face à ce public et célébrer. Tant pis, il faudra attendre. Je suis content car j'ai sorti une course, à la hauteur de ce que je voulais faire. Il en manque un tout petit peu pour aller chercher un peu plus devant. C'est un peu la sensation que j'ai ces dernières semaines sur les skis. C'est correct et ça me permet de livrer de bonnes courses, mais il m'en manque à peine pour vraiment aller chercher tout devant. C'est un petit peu frustrant, mais je suis content du combat que j'ai mis en place", analysait Perrot, partagé dans son sentiment, mais pour qui l'important était ailleurs cependant. "Je suis très content d'avoir pris ma revanche car je l'avais en travers sur les deux dernières éditions."
Perrot : "Martin a écrasé la course, c'est beau"
Le mauvais souvenir oublié, le Français pouvait savourer la somptueuse ambiance dans laquelle il s'était produit jeudi, et ce malgré la pluie. "J'entends finalement le même brouhaha d'encouragements, car j'étais déjà supporté de la même façon il y a deux ans même s'il y avait beaucoup moins de personne qui connaissaient mon nom. C'est magnifique", appréciait le vainqueur de la mass-start de Kontiolahti (ce qui lui vaudra de s'élancer dimanche avec le dossard rouge), sans oublier de féliciter le héros du jour Martin Uldal, qu'il connaît très bien. "Je le connais depuis très longtemps. J'ai couru avec lui sur des coupes de Norvège ou même des coupes régionales de Norvège il y a dix ou onze ans, donc j'ai de bons souvenirs avec lui et je tiens à le féliciter aujourd'hui, car ce qu'il a mis en place, c'est très fort. J'étais en combat avec lui pendant toute la course et j'étais à quarante secondes à l'arrivée donc bravo à lui : il a écrasé la course, c'est beau."
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