Pour Pascal Praud, c’est fini !
CNews est une nouvelle fois passé sur le grill. Alors que le Conseil d’état a récemment demandé à l’Arcom de renforcer le contrôle de la chaîne d’information du groupe Bolloré, trois de ses visages emblématiques avaient été convoqué à l’Assemblée Nationale, jeudi, pour s’expliquer: Laurence Ferrari, Sonia Mabrouk et Pascal Praud.
Les trois journalistes ont notamment dû répondre du manque de pluralisme observé dans les différentes émissions de la chaîne. Et une fois encore, l’ancien reporter de Téléfoot a pointé du doigt le personnel politique qui ne répondrait pas à ses invitations pour donner le change. L’ancien dirigeant du FC Nantes a également justifié la litanie de discussions en plateau par une véritable révolution dans les médias.
La polémique est indispensable
« Le monde de l'information a changé, a-t-il asséné, ajoutant: « à 8 heures du matin, vous n’apprenez plus rien, ils savent déjà tout. Ce qui n’était pas vrai il y a 30 ans. » Et Pascal Praud de livrer donc sa recette: « Il y a toujours le fait qui est rapporté par un reportage. Après cette partie factuelle, il y a l’analyse, le décryptage et le commentaire. »
Le présentateur vedette de CNews a poursuivi en assurant que la polémique était nécessaire pour retenir le téléspectateur. « Si vous vous contentez d’être purement factuel et d’être un lecteur de dépêches, les gens, vous ne leur apprendrez rien, a-t-il affirmé. Donc il faut leur apporter une mise en perspective, de la polémique et de la controverse, ce qui permet d’avoir un échange pluraliste que permet la liberté d’expression. »
