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Pourquoi Duplantis améliore ses records du monde centimètre par centimètre…

Pourquoi Duplantis améliore ses records du monde centimètre par centimètre…
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Certes, le saut n’a pas été aussi limpide qu’à l’habitude. Oui, la barre a tremblé sur les taquets. Toujours est-il qu’elle est restée en place à l’arrivée, sous les yeux d’un Armand Duplantis qui en a profité pour améliorer de nouveau son record du monde, ce dimanche à Eugene aux Etats-Unis avec un bond à 6,23m cette fois pour l’extra-terrestre suédois. Le 25 février dernier à Clermont-Ferrand sur les terres de l’ancien recordman du monde Renaud Lavillenie, le monstrueux « Mondo » avait porté son record à 6,22m. Moins d’un an après avoir franchi 6,21m lors des Mondiaux d’Eugene – un sautoir qui lui réussit décidément bien – ce qui lui avait permis de décrocher son premier titre de champion du monde. Vous l’avez compris : comme le « Tsar » Serguei Bubka en son temps, le nouveau roi de la perche améliore uniquement son record du monde centimètre par centimètre. Est-ce une volonté de sa part ? Si c’est le cas, est-elle liée à un désir pour celui qui exige plus de 50 000 euros lorsqu’il se déplace sur un meeting d’empocher à chaque fois une prime conséquente de la poche de ses sponsors ? Après s’être élevé encore un peu plus haut ce week-end, l’intéressé, interrogé par L’Equipe, a livré quelques éclairages. « Pourquoi je ne tente pas de battre un record du monde avec plusieurs centimètres de différence sur le précédent ? Je n’avais pas une grosse marge ici et je n’étais par exemple pas du tout certain de passer 6,24 m ».

Duplantis : « A l’entraînement, je n’ai jamais fait mieux que 6,15m »

Le champion olympique avoue d’ailleurs qu’à l’entraînement, il est très loin de voler dans de telles sphères. « Je n’ai jamais fait mieux que 6,15 m. Contrairement à ce qu’on pense, je ne vais pas plus haut. » Comment l’explique-t-il ? « Il me manque sans doute l’adrénaline de la compétition, et je prends aussi des perches moins dures à l’entraînement. » En revanche, dès que le feu vert de la compétition s’allume, « Mondo » redevient ce mutant qui s’est offert dimanche un septième record du monde depuis qu’il a pris les choses en main dans ce domaine, il y a trois ans. Mais où s’arrêtera-t-il se demandent les spécialistes à chaque fois qu’ils voient le Suédois effacer toutes les barres qui se présentent à lui. Duplantis n’a pas la réponse à ce jour. « D’ici à la fin de ma carrière, j’espère atteindre des hauteurs encore plus importantes, mais vous dire laquelle, c’est difficile. Je ne sais pas quel est le chiffre parfait. »

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