Quentin Fillon-Maillet, grosse amertume après les Mondiaux
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L'équipe de France de biathlon a réalisé d'excellentes performances lors des championnats du monde, avec un record de médailles égalé. Pour autant, certaines déclarations ont parfois eu du mal à passer chez les Bleus, notamment du côté de Quentin Fillon-Maillet.
Difficile de ne pas tirer un bilan positif de ces championnats du monde de biathlon. L'équipe de France a égalé son record de médailles, en décrochant 13 podiums en 12 courses, et elle repart de Lenzerheide avec pas moins de six titres.
Les Bleues ont brillé, comme l'an passé à Nove Mesto, mais les Bleus aussi, ce qui avait été moins le cas l'hiver dernier. Et Simon Fourcade peut s'en réjouir. "Ce dont je suis le plus fier, c'est que cinq gars ont pris le départ et cinq gars rentrent avec au moins une médaille. Je m'attache à la densité du groupe plus qu'à des individualités. Je suis satisfait de cela. Avant d'être coach des différents athlètes, je suis coach de l'équipe de France. C'est l'équipe de France que je veux voir performer", écrit Simon Fourcade dans sa chronique pour le site Ski Chrono.
https://x.com/sports_fr/status/1894026402489368728
L'équipe de France masculine a affiché une belle densité qui a conduit le staff à devoir prendre des décisions difficiles. On peut ainsi penser à la toute première course de ces championnats du monde, le relais mixte, où Eric Perrot et Emilien Jacquelin ont été préférés à Quentin Fillon-Maillet. Le Jurassien avait ouvertement critiqué ce choix, en dénonçant un manque de reconnaissance de la part de l'encadrement des Bleus. Et Simon Fourcade a mal vécu ces reproches.
"Il y a eu des comportements en début de Mondiaux qui m'ont laissé un goût amer, explique-t-il. Notre souhait était d'attaquer ces Mondiaux sur de bonnes bases, dans un climat de confiance. J'aurai préféré éviter cet accroc d'autant que nous en avions parlé avant les Mondiaux et que nous avions dit à Quentin qu'il serait sélectionné pour le single mixte (qu'il a remporté avec Julia Simon, ndlr). Si quelqu'un devait être frustré, c'est Eric, pas Quentin."
Le rôle de Simon Fourcade n'est pas évident, et le coach des Bleus a dû prendre une autre décision forte en fin de Mondiaux en se privant d'Emilien Jacquelin pour le relais, au profit d'Emilien Claude. "J'ai dû faire des choix qui ont été difficiles, certainement plus pour moi que pour d'autres personnes. Ils m'ont coûté beaucoup, avoue-t-il. Ce sont des décisions à prendre sur des athlètes que j'apprécient, que je côtoie depuis longtemps et avec qui j'ai une relation qui dépasse le cadre d'entraîneur/entraîné. Ils ont souhaité que je sois leur entraîneur il y a deux hivers et il y a un devoir d'ingratitude de ma part."
Difficile de ne pas tirer un bilan positif de ces championnats du monde de biathlon. L'équipe de France a égalé son record de médailles, en décrochant 13 podiums en 12 courses, et elle repart de Lenzerheide avec pas moins de six titres.
Les Bleues ont brillé, comme l'an passé à Nove Mesto, mais les Bleus aussi, ce qui avait été moins le cas l'hiver dernier. Et Simon Fourcade peut s'en réjouir. "Ce dont je suis le plus fier, c'est que cinq gars ont pris le départ et cinq gars rentrent avec au moins une médaille. Je m'attache à la densité du groupe plus qu'à des individualités. Je suis satisfait de cela. Avant d'être coach des différents athlètes, je suis coach de l'équipe de France. C'est l'équipe de France que je veux voir performer", écrit Simon Fourcade dans sa chronique pour le site Ski Chrono.
https://x.com/sports_fr/status/1894026402489368728
Quentin Fillon-Maillet, Emilien Jacquelin, des choix difficiles pour le staff des Bleus
L'équipe de France masculine a affiché une belle densité qui a conduit le staff à devoir prendre des décisions difficiles. On peut ainsi penser à la toute première course de ces championnats du monde, le relais mixte, où Eric Perrot et Emilien Jacquelin ont été préférés à Quentin Fillon-Maillet. Le Jurassien avait ouvertement critiqué ce choix, en dénonçant un manque de reconnaissance de la part de l'encadrement des Bleus. Et Simon Fourcade a mal vécu ces reproches.
"Il y a eu des comportements en début de Mondiaux qui m'ont laissé un goût amer, explique-t-il. Notre souhait était d'attaquer ces Mondiaux sur de bonnes bases, dans un climat de confiance. J'aurai préféré éviter cet accroc d'autant que nous en avions parlé avant les Mondiaux et que nous avions dit à Quentin qu'il serait sélectionné pour le single mixte (qu'il a remporté avec Julia Simon, ndlr). Si quelqu'un devait être frustré, c'est Eric, pas Quentin."
Le rôle de Simon Fourcade n'est pas évident, et le coach des Bleus a dû prendre une autre décision forte en fin de Mondiaux en se privant d'Emilien Jacquelin pour le relais, au profit d'Emilien Claude. "J'ai dû faire des choix qui ont été difficiles, certainement plus pour moi que pour d'autres personnes. Ils m'ont coûté beaucoup, avoue-t-il. Ce sont des décisions à prendre sur des athlètes que j'apprécient, que je côtoie depuis longtemps et avec qui j'ai une relation qui dépasse le cadre d'entraîneur/entraîné. Ils ont souhaité que je sois leur entraîneur il y a deux hivers et il y a un devoir d'ingratitude de ma part."
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