« Sortez-le ! », Nelson Monfort violemment pris à partie par un joueur

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Alors qu’il officie pour la dernière fois à Roland-Garros, Nelson Monfort a connu des grands moments de solitude Porte d’Auteuil.
C’est la fin d’une ère à Roland-Garros. Après pas moins de 36 ans de bons et loyaux service, Nelson Monfort officie pour la dernière fois Porte d’Auteuil. A 71 ans, l’heure de la retraite sonnera à la fin de l’année pour l’emblématique journaliste de France télévisions. « C’est probablement ma dernière année », a-t-il confirmé en début de semaine au micro d’Europe 1.
Pour l’occasion, Laurent Luyat entend marquer le coup. « Je lui réserve une petite surprise le dernier jour, le jour de la finale. Vous verrez ça avant la finale, a-t-il expliqué. J’ai retrouvé des images de l’époque ou de la fameuse interview de Michael Chang, lorsqu’il dit qu’il remercie Luigi, alors qu’il remercie Lord Jésus. Nelson avait compris que c’était le pizzaiolo de la Porte d’Auteuil. »
Parmi les extraits choisis par Laurent Luyat figurera peut-être l’inoubliable séquence de la finale 2016 entre Novak Djokovic et Andy Murray. Alors que les deux hommes étaient dans le premier set, l’Ecossais avait en effet poussé un retentissant coup de gueule contre Nelson Monfort. Après s’être tourné vers son box, le champion olympique avait lâché, le regard noir un « Get him off the box », appuyant ses propos d’un geste de la raquette, et le journaliste s’était exécuté.
« Il y a eu un petit malentendu, avait-il expliqué le lendemain au micro de Canal +. J’étais assis sur le banc réservé aux journalistes. Il y en avait un côté Djokovic et un côté Murray. Et je n’ai pas posé la moindre question à son banc. Pour vous dire la vérité, je ne sais pas s’il me faisait signe à moi ou aux personnes qui étaient debout dans une rangée... Dans le doute, j’ai préféré quitter les lieux. Ça ne l’a pas empêché de me répondre très gentiment à la fin du match. »
Invité à adresser un message à Andy Murray, Nelson Monfort avait défendu son rôle de porte-bonheur. « Mon cher Andy. Si j’ai pu vous contrarier, c’est tout à fait à mon corps défendant, vous le savez bien. Et pour ma défense, quand j’étais là, vous meniez, avait-il lancé. Donc j’aurai peut-être dû rester. Je suis peut-être un trèfle à quatre feuilles. Enfin c’est plutôt l’Irlande, pour un joueur écossais je ne sais pas… Mais je pense être plus un porte-bonheur qu’autre chose pour les joueurs »
C’est la fin d’une ère à Roland-Garros. Après pas moins de 36 ans de bons et loyaux service, Nelson Monfort officie pour la dernière fois Porte d’Auteuil. A 71 ans, l’heure de la retraite sonnera à la fin de l’année pour l’emblématique journaliste de France télévisions. « C’est probablement ma dernière année », a-t-il confirmé en début de semaine au micro d’Europe 1.
Pour l’occasion, Laurent Luyat entend marquer le coup. « Je lui réserve une petite surprise le dernier jour, le jour de la finale. Vous verrez ça avant la finale, a-t-il expliqué. J’ai retrouvé des images de l’époque ou de la fameuse interview de Michael Chang, lorsqu’il dit qu’il remercie Luigi, alors qu’il remercie Lord Jésus. Nelson avait compris que c’était le pizzaiolo de la Porte d’Auteuil. »
Parmi les extraits choisis par Laurent Luyat figurera peut-être l’inoubliable séquence de la finale 2016 entre Novak Djokovic et Andy Murray. Alors que les deux hommes étaient dans le premier set, l’Ecossais avait en effet poussé un retentissant coup de gueule contre Nelson Monfort. Après s’être tourné vers son box, le champion olympique avait lâché, le regard noir un « Get him off the box », appuyant ses propos d’un geste de la raquette, et le journaliste s’était exécuté.
Nelson Monfort se défend d'avoir posé une question à son banc
« Il y a eu un petit malentendu, avait-il expliqué le lendemain au micro de Canal +. J’étais assis sur le banc réservé aux journalistes. Il y en avait un côté Djokovic et un côté Murray. Et je n’ai pas posé la moindre question à son banc. Pour vous dire la vérité, je ne sais pas s’il me faisait signe à moi ou aux personnes qui étaient debout dans une rangée... Dans le doute, j’ai préféré quitter les lieux. Ça ne l’a pas empêché de me répondre très gentiment à la fin du match. »
Invité à adresser un message à Andy Murray, Nelson Monfort avait défendu son rôle de porte-bonheur. « Mon cher Andy. Si j’ai pu vous contrarier, c’est tout à fait à mon corps défendant, vous le savez bien. Et pour ma défense, quand j’étais là, vous meniez, avait-il lancé. Donc j’aurai peut-être dû rester. Je suis peut-être un trèfle à quatre feuilles. Enfin c’est plutôt l’Irlande, pour un joueur écossais je ne sais pas… Mais je pense être plus un porte-bonheur qu’autre chose pour les joueurs »
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