Teddy Riner, cette médaille d'or qu'il a failli perdre
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Si Teddy Riner a pu être sacré double champion olympique cet été aux JO de Paris, il le doit notamment à la performance de l'un de ses coéquipiers.
Teddy Riner est reparti des Jeux Olympiques de Paris avec deux nouvelles médailles d'or autour du cou. Mais si le Guadeloupéen a été le grand bonhomme de la finale de l'épreuve par équipes, avec ses deux succès face aux Japonais Saito, il ne faut pas oublier que cette finale a été relancée par un autre élément tricolore, moins souvent mis en lumière.
Durant cette finale, la France est menée 2-0 après les défaites de Maxime-Gaël Ngayap Hambou et de Romane Dicko. A ce moment-là, "c'est la merde", comme l'avoue Dicko dans le documentaire L'Equipe Explore consacré à cette journée.
Teddy Riner relance la maison bleue en battant Saito, mais la défaite de Sarah-Léonie Cysique place l'équipe de France dos au mur. C'est alors qu'intervient Joan-Benjamin Gaba, la grande révélation de ces JO du côté du judo tricolore. Teddy Riner a avoué qu'il avait poussé pour que Gaba soit intégré dans la sélection, avec bonheur, puisque le natif du Chesnay a été cherché une superbe médaille d'argent en individuel. Mais Riner pensait aussi très fort à cette épreuve par équipes.
https://x.com/corcostegui/status/1876309997065576526
Ce 3 août dernier, Gaba avait face à lui Hifumi Abe, une "légende", comme il le décrira, mais une légende venue de la catégorie inférieur. Et le Français voulait se faire respecter. "C'est comme s'il allait me torpiller, mais ça ne marche pas comme ça", a-t-il confié, également dans L'Equipe Explore.
Et Gaba est donc entré en piste. "C'est un lion, mais je ne veux aller au combat qu'avec des mecs comme ça", explique Riner le grand frère."J'étais un animal à ce moment-là, avoue Gaba, 23 ans. Dans la chambre d'appel, j'ai eu des larmes de rage qui ont coulé avant le combat." "Il avait une détermination infaillible, il y croyait à 1000%, et ça se voyait", confie pour sa part Sarah-Léonie Cysique.
C'est le combat qui a tout relancé. Au mental, au physique aussi parce que Abe, plus léger, commençait à donner des signes de lassitude, Gaba a fait tomber le Japonais, et le momentum a basculé. En patronne, Clarisse Agbegnenou a remporté son combat dans la foulée et on connaît la suite, mythique: ce tirage au sort qui a désigné Riner pour le combat de mort subite.
"Quand on a su que c'était Teddy, je me suis dit que c'était bon, qu'on était champions olympiques", confie Ngayap Hambou. "Pas de raison que ça se passe mal, c'est Teddy", a pensé Dicko. "J'ai vu sa tête, je savais qu'on allait gagner", avoue pour sa part Gaba. Riner gagne, la France triomphe. "C'est le match de sa carrière", pensent ses coéquipiers. Qui n'aurait pas eu lieu sans l'aide de ses coéquipiers, et notamment de Gaba.
Teddy Riner est reparti des Jeux Olympiques de Paris avec deux nouvelles médailles d'or autour du cou. Mais si le Guadeloupéen a été le grand bonhomme de la finale de l'épreuve par équipes, avec ses deux succès face aux Japonais Saito, il ne faut pas oublier que cette finale a été relancée par un autre élément tricolore, moins souvent mis en lumière.
Durant cette finale, la France est menée 2-0 après les défaites de Maxime-Gaël Ngayap Hambou et de Romane Dicko. A ce moment-là, "c'est la merde", comme l'avoue Dicko dans le documentaire L'Equipe Explore consacré à cette journée.
Teddy Riner relance la maison bleue en battant Saito, mais la défaite de Sarah-Léonie Cysique place l'équipe de France dos au mur. C'est alors qu'intervient Joan-Benjamin Gaba, la grande révélation de ces JO du côté du judo tricolore. Teddy Riner a avoué qu'il avait poussé pour que Gaba soit intégré dans la sélection, avec bonheur, puisque le natif du Chesnay a été cherché une superbe médaille d'argent en individuel. Mais Riner pensait aussi très fort à cette épreuve par équipes.
https://x.com/corcostegui/status/1876309997065576526
Ce 3 août dernier, Gaba avait face à lui Hifumi Abe, une "légende", comme il le décrira, mais une légende venue de la catégorie inférieur. Et le Français voulait se faire respecter. "C'est comme s'il allait me torpiller, mais ça ne marche pas comme ça", a-t-il confié, également dans L'Equipe Explore.
Et Gaba est donc entré en piste. "C'est un lion, mais je ne veux aller au combat qu'avec des mecs comme ça", explique Riner le grand frère."J'étais un animal à ce moment-là, avoue Gaba, 23 ans. Dans la chambre d'appel, j'ai eu des larmes de rage qui ont coulé avant le combat." "Il avait une détermination infaillible, il y croyait à 1000%, et ça se voyait", confie pour sa part Sarah-Léonie Cysique.
Riner, la fin heureuse
C'est le combat qui a tout relancé. Au mental, au physique aussi parce que Abe, plus léger, commençait à donner des signes de lassitude, Gaba a fait tomber le Japonais, et le momentum a basculé. En patronne, Clarisse Agbegnenou a remporté son combat dans la foulée et on connaît la suite, mythique: ce tirage au sort qui a désigné Riner pour le combat de mort subite.
"Quand on a su que c'était Teddy, je me suis dit que c'était bon, qu'on était champions olympiques", confie Ngayap Hambou. "Pas de raison que ça se passe mal, c'est Teddy", a pensé Dicko. "J'ai vu sa tête, je savais qu'on allait gagner", avoue pour sa part Gaba. Riner gagne, la France triomphe. "C'est le match de sa carrière", pensent ses coéquipiers. Qui n'aurait pas eu lieu sans l'aide de ses coéquipiers, et notamment de Gaba.
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