Teddy Riner envoyé à la boxe !
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Avant de devenir une légende du judo, lui qui a remporté sa troisième médaille d’or vendredi soir à Paris, Teddy Riner a pratiqué tous les sports. Arrivé à l’Insep à 15 ans, le Parisien a été réclamé par la section boxe.
Teddy Riner aurait-il eu ses chances en boxe dans la catégorie des super-lourds (+92 kg) ? Impossible à dire. Le judoka de 35 ans est préféré le tatami au ring et est évidemment devenu une légende du sport français. Médaille d'or à Londres en 2012 et à Rio de Janeiro en 2016, « Teddy Bear » s’est contenté du bronze à Tokyo en 2021 (se consolant à peine avec l’or en mixte), mais est entré un peu plus dans la légende en s’offrant son troisième sacre individuel dans le cadre des JO de Paris 2024, vendredi à l’Arena Champ-de-Mars, en dominant le Sud-Coréen Kim Min-jong lors de la finale des +100 kg.
Dans un reportage TV diffusé en 2007, Riner racontait comment les entraîneurs des autres sports de l’Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) ont tenté de le débaucher. A son arrivée au centre du bois de Vincennes, à 15 ans, Teddy Riner faisait déjà 2 m et plus de 100 kg. « En jouant avec mes potes les basketteurs, et en faisant un peu de boxe, tout de suite les entraîneurs ont essayé de venir et de tester, ils voulaient vraiment me rapprocher de leur sport, mais bon, je n’y suis pas allé, parce que j’aime le judo, parce que je me sens bien ! », a lancé le jeune judoka, tout sourire, avant de conclure: « je suis un guerrier, aaaah ! »
https://x.com/Inafr_officiel/status/1819402589689057461
Natif de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Teddy Riner est arrivé bébé à Paris, dans le quartier de la Chapelle. Et, enfant turbulent, il est mis à tous les sports possibles. « C’est mon directeur (d’école) qui avait conseillé à ma mère de me mettre dans un sport pour canaliser ma force parce que j'étais toujours super excité, tout ça. Et en fait, ma mère, le mercredi, elle me mettait à l'Aquaboulevard, on faisait judo, tennis, squash, golf, jazz moderne, piscine, histoire d'être bien fatigué à la fin de la journée, et le mardi et jeudi, je faisais foot », raconte-t-il dans le même reportage.
C'est à l'âge de 13 ans que Teddy Riner s'est pleinement consacré à l'art martial venu du Japon, au Judo Club Bolivar, de l'autre côté du bassin de la Villette. Il a intégré le pôle espoir de Petit-Couronne en Normandie mais a ensuite été attiré à l'Insep rapidement, où il a pu progresser sous les ordres d'entraîneurs de haut niveau. En brillant lors des compétitions junior en France puis en Europe, il est rapidement devenu le nouveau phénomène du judo, sur les traces d’un certain David Douillet, double champion olympique.
Teddy Riner aurait-il eu ses chances en boxe dans la catégorie des super-lourds (+92 kg) ? Impossible à dire. Le judoka de 35 ans est préféré le tatami au ring et est évidemment devenu une légende du sport français. Médaille d'or à Londres en 2012 et à Rio de Janeiro en 2016, « Teddy Bear » s’est contenté du bronze à Tokyo en 2021 (se consolant à peine avec l’or en mixte), mais est entré un peu plus dans la légende en s’offrant son troisième sacre individuel dans le cadre des JO de Paris 2024, vendredi à l’Arena Champ-de-Mars, en dominant le Sud-Coréen Kim Min-jong lors de la finale des +100 kg.
Dans un reportage TV diffusé en 2007, Riner racontait comment les entraîneurs des autres sports de l’Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) ont tenté de le débaucher. A son arrivée au centre du bois de Vincennes, à 15 ans, Teddy Riner faisait déjà 2 m et plus de 100 kg. « En jouant avec mes potes les basketteurs, et en faisant un peu de boxe, tout de suite les entraîneurs ont essayé de venir et de tester, ils voulaient vraiment me rapprocher de leur sport, mais bon, je n’y suis pas allé, parce que j’aime le judo, parce que je me sens bien ! », a lancé le jeune judoka, tout sourire, avant de conclure: « je suis un guerrier, aaaah ! »
https://x.com/Inafr_officiel/status/1819402589689057461
Teddy Riner au squash, au golf et au jazz moderne
Natif de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Teddy Riner est arrivé bébé à Paris, dans le quartier de la Chapelle. Et, enfant turbulent, il est mis à tous les sports possibles. « C’est mon directeur (d’école) qui avait conseillé à ma mère de me mettre dans un sport pour canaliser ma force parce que j'étais toujours super excité, tout ça. Et en fait, ma mère, le mercredi, elle me mettait à l'Aquaboulevard, on faisait judo, tennis, squash, golf, jazz moderne, piscine, histoire d'être bien fatigué à la fin de la journée, et le mardi et jeudi, je faisais foot », raconte-t-il dans le même reportage.
C'est à l'âge de 13 ans que Teddy Riner s'est pleinement consacré à l'art martial venu du Japon, au Judo Club Bolivar, de l'autre côté du bassin de la Villette. Il a intégré le pôle espoir de Petit-Couronne en Normandie mais a ensuite été attiré à l'Insep rapidement, où il a pu progresser sous les ordres d'entraîneurs de haut niveau. En brillant lors des compétitions junior en France puis en Europe, il est rapidement devenu le nouveau phénomène du judo, sur les traces d’un certain David Douillet, double champion olympique.
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