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Thierry Henry pense aux Bleus

Thierry Henry pense aux Bleus
Publié le , mis à jour le
Après la victoire de l’équipe de France olympique pour son entrée en lice, mercredi soir contre les Etats-Unis, Thierry Henry a expliqué le début de match difficile de ses Bleuets et s’est souvenu de son premier match de la Coupe du monde 1998, dans le même stade Vélodrome.
Une victoire 3-0 pour débuter une grande compétition, au Stade Vélodrome de Marseille. C’est le résultat de l’équipe de France Olympique, mercredi soir, face aux Etats-Unis, pour lancer son tournoi aux JO de Paris 2024. Thierry Henry, le sélectionneur des Espoirs, a encore en tête le 3-0 infligé à l’Afrique du Sud le 12 juin 1998 pour les débuts de la France à « sa » Coupe du monde. Titulaire, le jeune attaquant avait marqué le troisième but de son équipe dans le temps additionnel après avoir provoqué le deuxième (un csc de Pierre Issa). « Titi » fait lui-même le parallèle entre le match de ses joueurs et 98.

« Le match ressemblait fortement au match de l'Afrique du Sud, parce que les 20 premières minutes, avec la peur, le stress et les émotions... Je peux le comprendre. Ça m'est arrivé aussi », a lancé le coach de 46 ans. Avant de poursuivre son analyse d’une première période bien terne: « on a joué contre une équipe américaine qui s'est rappelée de ce qu'on avait fait en match amical. Ils ne sont jamais venus presser, ils sont restés bloc bas. On a eu du mal à comprendre qu'il fallait engager les mecs qui restaient où ils restaient. C'est toujours plus facile de jouer entre les lignes que quand on t'attend. C'est une très bonne équipe. Je vous l'avais dit en conférence de presse: difficile de jouer contre cette équipe ».

Thierry Henry remercie le Vélodrome


La formation tricolore a finalement débloqué la situation à l’heure de jeu grâce à deux frappes parfaites de l’extérieur, du capitaine Alexandre Lacazette (61e) et du crack offensif Michael Olise (69e). C’est le défenseur central Loïc Badé, troisième joueur de plus de 23 ans (avec « Laca » et Jean-Philippe Mateta), qui a conclu le score en fin de match (85e).

Thierry Henry a ainsi remercié le public marseillais: « J'ai un mot à dire aussi sur le public, parce que, à un moment donné, c'est une partie d'échec. Ce n’est pas facile de regarder un match quand une équipe joue bloc bas et ne vient pas te presser, que tu essaies de les ouvrir sans toi non aussi partir, puisque ça peut partir en contre donc. Ce n'était pas évident. Le public a su être patient et surtout nous encourager. Ça fait vraiment la différence. Après, contrairement aux matches d’avant, on ne s'est pas créé énormément d'occasions, mais on a marqué ». Il faudra se procurer autant d’occasions et marquer autant de buts contre la Guinée, samedi soir à Nice.
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