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Transat Retour à la Base : “anéanti de fatigue”, Antoine Cornic malade de la dengue

Transat Retour à la Base : “anéanti de fatigue”, Antoine Cornic malade de la dengue
Publié le , mis à jour le

Le skipper français se trouve dans une véritable galère, quelques jours après son départ de Fort-de-France.

Réservée à la classe Imoca, la course en solitaire Retour à la Base est une transatlantique en solitaire. Qualificative pour le Vendée Globe 2024, elle se déroule entre Fort-de-France (Martinique) et Lorient (Morbihan), quelques jours après la Transat Jacques Vabre.

Alors qu’elle a débuté le 30 novembre dernier, l’un de ses 32 participants, Antoine Cornic (Human Immobilier), vit un véritable calvaire.

Cornic, malade de la dengue

Cela fait quatre jours que le skipper présente les symptômes de la dengue. Lundi, il racontait dans une vidéo : “J’ai connu une deuxième nuit cauchemardesque. J’ai la dengue, tout le monde l’a eue à la maison (lors de la Transat Jacques Vabre). Ça vient de m’arriver. Je suis extrêmement fatigué, beaucoup de fièvre, des courbatures partout. Je transpire. Toutes les manœuvres sont dures. Je n’ai pas faim. “.

Avant d’ajouter : “Je vais essayer de dormir, parce que là, c’est assez dur, en espérant que ça passe assez vite”.

La longue route qui attend encore le skipper

Et il n’est pas au bout de ses peines, alors qu’hier 4 décembre il était en 28e position et qu’il lui restait encore 2 500 milles nautiques (4 600 km) à avaler : “Ce n’est pas compliqué, je suis anéanti physiquement. Je ne peux pas déplacer une voile. Hier, une manœuvre de 10 minutes m’en a pris 40 et j’ai dormi 6 heures après. Je suis triste, car je ne peux plus lutter”.

Et la déception est à la hauteur de la fatigue ressentie : “Je vais voir partir mes camarades sans pouvoir lutter. J’ai la rage en moi et le plus étonnant je n’ai même plus la force de crier pour l’évacuer (…) Le fait d’arriver à boire est déjà énorme. Quelle expérience. Ma cigogne va me ramener, j’en suis sûr, moins bien placé que ce que j’imaginais, mais on va rentrer. Ce message m’a pris 2 heures, j’ai mal aux yeux… J’embrasse la mer pour vous”.

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