Un commentateur des JO sanctionné pour propos sexistes
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Publié le , mis à jour le
L’association des femmes journalistes de sport a dénoncé des propos sexistes tenus par le commentateur tennis de RMC, Éric Salliot, à l’encontre de Sara Errani. La radio annonce des sanctions contre son journaliste.
Éric Salliot, l'incontournable commentateur du tennis sur RMC, est visiblement en roue libre depuis le début des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le journaliste sportif avait étonné les auditeurs en qualifiant de « baltringues » les joueurs repêchés à la dernière minute pour remplacer les forfaits dans les tableaux en simples. Carlos Alcaraz a ainsi débuté par une victoire facile contre le Libanais Hady Habib, 275e mondial, zéro match sur le circuit ATP et seulement inscrit sur le tournoi en double des JO. Une belle histoire qui n’a pourtant pas plu au journaliste tennis de RMC Sport.
Le dérapage sexiste, lui, n’est pas passé inaperçu. En plein match de la paire tricolore Caroline Garcia-Diane Parry mardi, Éric Salliot a alors encensé l’activité de l’Italienne Sara Errani: « À gauche, il y a Sara Errani qui est la patronne, elle fait tout: la vaisselle, la cuisine, la serpillière ». Des propos sexistes et misogynes qui ont été dénoncés par l'association Femmes journalistes de sport (FJS) et l'Union des journalistes de sport en France (UJSF). « Nous rappelons que les propos sexistes et misogynes n'ont pas leur place dans une compétition internationale », ont lancé FSJ et l'UJSF.
RMC s’est excusé et a annoncé une sanction à l’encontre de son spécialiste de la petite balle jaune. « Ces propos inacceptables ne correspondent ni aux valeurs du sport, ni à celles de RMC. Nous les condamnons et ils seront sanctionnés », a indiqué la radio à l'AFP, sans préciser la nature des sanctions, Eric Salliot continuant justement à commenter les matches de tennis des JO de Paris 2024.
Sara Errani, 37 ans, numéro 5 mondiale en 2013, est une grande spécialiste en double dames puisqu’elle a remporté les cinq tournois du Grand Chelem (l'Open d'Australie deux fois). La paire qu'elle forme avec Jasmine Paolini (l'actuelle numéro 5 mondiale, battue en finale de Roland-Garros par Iga Swiatek en mai dernier) a atteint la finale du double dames. Vainqueurs des Tchèques Karolina Muchova et Linda Noskova (6-3, 6-2), les Italiennes défient la paire russe Mirra Andreeva-Diana Shnaider en finale, dimanche à Roland. Sara Errani peut-elle s'occuper de tout ?
Éric Salliot, l'incontournable commentateur du tennis sur RMC, est visiblement en roue libre depuis le début des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le journaliste sportif avait étonné les auditeurs en qualifiant de « baltringues » les joueurs repêchés à la dernière minute pour remplacer les forfaits dans les tableaux en simples. Carlos Alcaraz a ainsi débuté par une victoire facile contre le Libanais Hady Habib, 275e mondial, zéro match sur le circuit ATP et seulement inscrit sur le tournoi en double des JO. Une belle histoire qui n’a pourtant pas plu au journaliste tennis de RMC Sport.
Le dérapage sexiste, lui, n’est pas passé inaperçu. En plein match de la paire tricolore Caroline Garcia-Diane Parry mardi, Éric Salliot a alors encensé l’activité de l’Italienne Sara Errani: « À gauche, il y a Sara Errani qui est la patronne, elle fait tout: la vaisselle, la cuisine, la serpillière ». Des propos sexistes et misogynes qui ont été dénoncés par l'association Femmes journalistes de sport (FJS) et l'Union des journalistes de sport en France (UJSF). « Nous rappelons que les propos sexistes et misogynes n'ont pas leur place dans une compétition internationale », ont lancé FSJ et l'UJSF.
Sanctionné pour propos sexistes
RMC s’est excusé et a annoncé une sanction à l’encontre de son spécialiste de la petite balle jaune. « Ces propos inacceptables ne correspondent ni aux valeurs du sport, ni à celles de RMC. Nous les condamnons et ils seront sanctionnés », a indiqué la radio à l'AFP, sans préciser la nature des sanctions, Eric Salliot continuant justement à commenter les matches de tennis des JO de Paris 2024.
Sara Errani, 37 ans, numéro 5 mondiale en 2013, est une grande spécialiste en double dames puisqu’elle a remporté les cinq tournois du Grand Chelem (l'Open d'Australie deux fois). La paire qu'elle forme avec Jasmine Paolini (l'actuelle numéro 5 mondiale, battue en finale de Roland-Garros par Iga Swiatek en mai dernier) a atteint la finale du double dames. Vainqueurs des Tchèques Karolina Muchova et Linda Noskova (6-3, 6-2), les Italiennes défient la paire russe Mirra Andreeva-Diana Shnaider en finale, dimanche à Roland. Sara Errani peut-elle s'occuper de tout ?
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