Un scandale dénoncé à L’Equipe
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Alors que débutent les Jeux Olympiques, Michel Drucker garde un souvenir douloureux de ses premiers JO, en 1964.
Il devait être l’un des visages des Jeux Olympiques 2024 sur France Télévisions. Las, empêché par ses problèmes de santé, Michel Drucker a finalement dû passer son tour et abandonner l’idée de présenter, chaque soir, « Quels Jeux ! » aux côtés de Léa Salamé.
L’emblématique présentateur de France Télévisions n’en interviendra pas moins au coup par coup, au gré de ses envies et de ses possibilités. Mardi, Michel Drucker fut ainsi parmi les nombreux intervenants qui ont défilé sur le plateau de « Bleu, Blanc, Or : nos 100 chances de médailles françaises » présentée par Laurent Luyat. L’occasion pour ce dernier de rappeler que Michel Drucker avait couvert ses premiers JO à l’occasion des Jeux de Tokyo en 1964, il y a soixante ans.
L’ancien journaliste sportif garde néanmoins douloureux de ces Jeux. La faute à L’Equipe. « A ces Jeux, il y avait notamment Michel Jazy. C’était un copain. Il était typographe à L’Equipe. Il était le meilleur du monde sur 1500m et 5000m et à Tokyo, il choisit le 5000. Il n’a pas bien dormi, comme souvent avant une grande épreuve. Toute la France l’attendait. Il termine à la plus mauvaise place, quatrième. Et le lendemain, ça m’a marqué, je leur en ai beaucoup voulu, L’Equipe a titré "Capitulation de Jazy" alors qu’il était typographe au journal, son propre journal. Après, il a fait une dépression », a-t-il ainsi raconté.
Cinquante ans après, Michel Jazy était toujours marqué par cet échec. « Ne pas être champion olympique reste une énorme blessure, je dois l’avouer. Les gens ne me parlent pas de mon record du monde du mile, mais de cet échec à Tokyo. J’ai déçu tellement de gens…» , avait-il confié à Ouest-France, ajoutant : « J’ai l’impression que je n’ai fait que ça… J’ai quand même été champion d’Europe sur 1 500 m en 1962, j’ai amélioré trois records du monde, j’avais été X fois champion de France de cross, sur 800 m, sur 1 500 m et sur 5 000 m. On aurait dit que ma carrière se résumait à cet échec de Tokyo. Tout le monde s’attendait à ce que je gagne. Moi aussi. J’aurais parié une fortune que j’allais réussir. Mais je n’y suis pas arrivé. »
Il devait être l’un des visages des Jeux Olympiques 2024 sur France Télévisions. Las, empêché par ses problèmes de santé, Michel Drucker a finalement dû passer son tour et abandonner l’idée de présenter, chaque soir, « Quels Jeux ! » aux côtés de Léa Salamé.
L’emblématique présentateur de France Télévisions n’en interviendra pas moins au coup par coup, au gré de ses envies et de ses possibilités. Mardi, Michel Drucker fut ainsi parmi les nombreux intervenants qui ont défilé sur le plateau de « Bleu, Blanc, Or : nos 100 chances de médailles françaises » présentée par Laurent Luyat. L’occasion pour ce dernier de rappeler que Michel Drucker avait couvert ses premiers JO à l’occasion des Jeux de Tokyo en 1964, il y a soixante ans.
L'Equipe sans pitié
L’ancien journaliste sportif garde néanmoins douloureux de ces Jeux. La faute à L’Equipe. « A ces Jeux, il y avait notamment Michel Jazy. C’était un copain. Il était typographe à L’Equipe. Il était le meilleur du monde sur 1500m et 5000m et à Tokyo, il choisit le 5000. Il n’a pas bien dormi, comme souvent avant une grande épreuve. Toute la France l’attendait. Il termine à la plus mauvaise place, quatrième. Et le lendemain, ça m’a marqué, je leur en ai beaucoup voulu, L’Equipe a titré "Capitulation de Jazy" alors qu’il était typographe au journal, son propre journal. Après, il a fait une dépression », a-t-il ainsi raconté.
Cinquante ans après, Michel Jazy était toujours marqué par cet échec. « Ne pas être champion olympique reste une énorme blessure, je dois l’avouer. Les gens ne me parlent pas de mon record du monde du mile, mais de cet échec à Tokyo. J’ai déçu tellement de gens…» , avait-il confié à Ouest-France, ajoutant : « J’ai l’impression que je n’ai fait que ça… J’ai quand même été champion d’Europe sur 1 500 m en 1962, j’ai amélioré trois records du monde, j’avais été X fois champion de France de cross, sur 800 m, sur 1 500 m et sur 5 000 m. On aurait dit que ma carrière se résumait à cet échec de Tokyo. Tout le monde s’attendait à ce que je gagne. Moi aussi. J’aurais parié une fortune que j’allais réussir. Mais je n’y suis pas arrivé. »
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