Un scandale dénoncé après les JO 2024
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Publié le , mis à jour le
L'interdiction de port du voile imposée par le CNOSF à la sprinteuse tricolore, Sounkamba Sylla durant les JO de Paris 2024, a provoqué un nouveau coup de gueule.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont pris fin dimanche soir au terme d'une cérémonie de clôture suivie par plus de dix-sept millions de téléspectateurs français. Au terme d'une quinzaine sportive qui aura su emporter tous les suffrages, même ceux des plus sceptiques, le positif et le sentiment de joie générale manquent déjà à beaucoup. Mais à l'heure du bilan, certains ont tout de même eu un ou deux regrets à exprimer. Pour Hervé Penot, le cas de la sprinteuse française Sounkamba Sylla ne passe toujours pas.
Sélectionnée pour le relais 4x400m, l'athlète de vingt-six ans, musulmane pratiquante, souhaitait pouvoir courir avec son voile. Une requête à laquelle n'a d'abord pas accédé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui a également refusé que Sylla participe à la cérémonie d'ouverture des JO si elle gardait son voile. Mais les deux parties ont finalement trouvé un accord et la Française a pu prendre part à l'ensemble des évènements en conservant son voile, tout en le dissimulant sous une casquette. Un épisode qui a donc fait réagir Hervé Penot.
Le journaliste a poussé un gros coup de gueule dimanche soir sur la chaîne L’Équipe. « J'ai un coup de gueule quand même durant ces JO et je tenais à le dire, parce qu'en plus j'ai rencontré la Française, Sounkamba Sylla, qui ne devait pas participer au départ à la cérémonie d'ouverture parce qu'elle est musulmane et elle se couvre la tête. Je trouve ça absolument scandaleux. Comment en France, en 2024, alors que vous avez des athlètes de partout... Ce qu'on a fêté là, c'est la communion des gens, des athlètes. Vous aviez des musulmans, des chrétiens, des hindous, tout ce que vous voulez. Comment on peut en France, refuser à une athlète de concourir, simplement parce qu'elle porte un voile ? Mais on est dans un monde de fous. »
Très remonté, Hervé Penot a ajouté : « Ce n'est pas possible. On est en 2024. On est en train de pointer du doigt les musulmans ou les musulmanes de cette manière-là en disant : 'Attention, si vous portez un voile, c'est qu'il y a un petit danger derrière'. Mais comment le sport français peut faire quelque chose comme ça ? C'est inadmissible. »
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont pris fin dimanche soir au terme d'une cérémonie de clôture suivie par plus de dix-sept millions de téléspectateurs français. Au terme d'une quinzaine sportive qui aura su emporter tous les suffrages, même ceux des plus sceptiques, le positif et le sentiment de joie générale manquent déjà à beaucoup. Mais à l'heure du bilan, certains ont tout de même eu un ou deux regrets à exprimer. Pour Hervé Penot, le cas de la sprinteuse française Sounkamba Sylla ne passe toujours pas.
Sélectionnée pour le relais 4x400m, l'athlète de vingt-six ans, musulmane pratiquante, souhaitait pouvoir courir avec son voile. Une requête à laquelle n'a d'abord pas accédé le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui a également refusé que Sylla participe à la cérémonie d'ouverture des JO si elle gardait son voile. Mais les deux parties ont finalement trouvé un accord et la Française a pu prendre part à l'ensemble des évènements en conservant son voile, tout en le dissimulant sous une casquette. Un épisode qui a donc fait réagir Hervé Penot.
« C'est inadmissible »
Le journaliste a poussé un gros coup de gueule dimanche soir sur la chaîne L’Équipe. « J'ai un coup de gueule quand même durant ces JO et je tenais à le dire, parce qu'en plus j'ai rencontré la Française, Sounkamba Sylla, qui ne devait pas participer au départ à la cérémonie d'ouverture parce qu'elle est musulmane et elle se couvre la tête. Je trouve ça absolument scandaleux. Comment en France, en 2024, alors que vous avez des athlètes de partout... Ce qu'on a fêté là, c'est la communion des gens, des athlètes. Vous aviez des musulmans, des chrétiens, des hindous, tout ce que vous voulez. Comment on peut en France, refuser à une athlète de concourir, simplement parce qu'elle porte un voile ? Mais on est dans un monde de fous. »
Très remonté, Hervé Penot a ajouté : « Ce n'est pas possible. On est en 2024. On est en train de pointer du doigt les musulmans ou les musulmanes de cette manière-là en disant : 'Attention, si vous portez un voile, c'est qu'il y a un petit danger derrière'. Mais comment le sport français peut faire quelque chose comme ça ? C'est inadmissible. »
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