logo Sports.fr

Un sportif français détruit la cérémonie d’ouverture

Un sportif français détruit la cérémonie d’ouverture
Publié le , mis à jour le
L’idée de participer à la cérémonie d’ouverture ne plaît pas à tout le monde, même au sein de la délégation française.
J-3 avant le coup d’envoi des Jeux Olympiques. Si certaines épreuves  débuteront dès mercredi, la cérémonie d’ouverture programmée ce vendredi lancera formellement les Jeux de Paris. De nombreux sportifs, attendus sur les terrains dès le lendemain, ne pourront y prendre part à l’instar des Bleus du VII, qui espèrent être au rendez-vous des demi-finales, samedi.

Antoine Dupont n’a d’ailleurs pas caché sa déception à ce sujet. « Quand on a vu le planning, même si on nous l’a dit assez tardivement, on savait très bien qu’on ne la verrait pas en direct. On la verra à la télé. On a trop travaillé pour galvauder le début de compétition. C’est dommage, quand on voit ce qui est prévu, on aurait aimé y être, a-t-il ainsi confié dans des propos relayés par Sud-Ouest. Mais ce qui nous attend le samedi (demi-finale et finale NDLR) sera, je l’espère, encore plus beau. »

"Ils seront là pour prendre un beau selfie"


Mais certains athlètes n’ont que faire de cette cérémonie d’ouverture. C’est notamment le cas du grimpeur Bassa Mawem, engagé dans l’épreuve d’escalade de vitesse. Le natif de Nouméa n’entrera pourtant en lice que le 6 août. « Être parqué pendant des heures, être debout toute la journée, patienter que ce soit mon tour, très peu pour moi…, a-t-il confié à Ouest France. J’ai fait une cérémonie d’ouverture, une fois, en Pologne, pour des Jeux européens. C’était hyper long. On a attendu des heures dans un sous-sol pour défiler au final cinq minutes. À partir de ce moment-là, je me suis dit que j’avais vu… »

« Ça ne me tente pas du tout. Les bateaux, tout ça, non… C’est comme la flamme olympique, on m’a proposé quinze fois de la porter et de faire un parcours avec. Mais moi, ça ne me fait pas vibrer personnellement. Ça n’est pas les Jeux, ça », a-t-il renchéri, ajoutant : « Disons que je ne suis pas très com’, moi. Plus je peux m’en éloigner et mieux je me porte. Car c’est de la com’ tout ça, on ne va pas se mentir. C’est de la pure com’. Que ce soit pour les organisateurs comme pour les athlètes qui y seront, ils seront là pour prendre un beau selfie et dire qu’ils y étaient ! Moi, ce n’est pas trop mon truc.» 
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme