Wembanyama hallucine

A mi-parcours, le bilan comptable n’est guère brillant. Tout du moins sur le plan collectif. Après 50 matches cette saison, San Antonio n’affiche que 10 maigres victoires pour 40 défaites et pointe à la dernière place de la Conférence Ouest. Sur le plan individuel, tout va bien ou presque en revanche pour Victor Wembanyama, qui tourne en effet à 20,4 points, 10,3 rebonds, 3,2 passes et 3,1 contres de moyenne.
L’ancien Met n’en a pas moins été surpris par le rythme de la NBA depuis ses débuts. « Tout m’a surpris, et il y a des choses qui continuent de me surprendre. Le plus dur n’est pas physiquement, mais mentalement, d’aller sur le terrain chaque soir et de se battre pour l’équipe. Parce que les gens en face veulent te tuer ou dunker sur toi, a-t-il ainsi soufflé ce lundi dans des propos rapportés par RMC Sport. Se battre parce que nous avons beaucoup de progrès à faire. C’est dur d’appliquer ce que l’entraîneur dit. C’est, je pense, la chose qui m’a le plus surpris. C’est la bataille la plus difficile, pas le physique. »
C’est dur
« C’est devenu mon rythme normal, même si c’est dur, a-t-il poursuivi. La chose la plus difficile, c’est surtout mentalement, sur le terrain, d’être présent tous les soirs, et appliqué. Les 150 consignes techniques et tactiques qu’on vous donne, et de devoir se battre contre quelqu’un qui vous veut du mal tous les soirs, c’est ça le plus dur. »
De son propre aveu, le Français est néanmoins mis dans les conditions idéales pour pouvoir enchaîner. « Nous sommes dans de telles bonnes conditions, nous avons tout pour récupérer. Pour notre corps, on prend notre temps pour tout faire. Notre corps prend le temps de s’adapter. Maintenant, nous sommes dans un rythme normal. Je dors mieux quand je joue trois ou quatre matchs par semaine », a-t-il en effet souligné.