A l’Arena, l’ASVEL n’y arrive toujours pas
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La LDLC Arena ne réussit pas davantage à l’ASVEL que l’Astroballe. Jeudi soir, pour leur troisième sortie dans leur nouvelle enceinte de Décines, les Villeurbannais se sont une nouvelle fois inclinés (89-81), à l’occasion de la venue du Panathinaïkos dans le cadre de la 14eme journée d’Euroligue. Déjà décramponnés en première mi-temps (45-36 à la pause) par cette équipe grecque qui restait pourtant sur trois défaite, les joueurs de Gianmarco Pozzecco, qui n’ont donc toujours pas gagné à domicile cette saison dans la compétition, ont définitivement lâché dans le dernier quart-temps alors que, paradoxalement, ils étaient revenus au contact de Mathias Lessort (14 points) et de ses coéquipiers.
Timothé Luwawu-Cabarrot, meilleur marqueur de l’ASVEL jeudi face au « Pana » avec 17 points, pensait même avoir remis les deux équipes à égalité à 71-71. Challengé, ce panier n’a finalement jamais été accordé et dans la foulée, les visiteurs se sont envolés. La faute en particulier à deux hommes : Kostas Antetokounmpo, le frère de Giannis la superstar des Milwaukee Bucks en NBA auteur de 64 points la nuit précédente et frère également de l’ancien Villeurbannais Thanasi Antetokounmpo, et Marius Grigonis.
Grigonis impitoyable
Le premier, sans être phénoménal niveau efficacité (2 points), a fait la différence en fin de match en réussissant deux contres dévastateurs puis en servant l’excellent Kostas Mitoglou (16 points, 11 rebonds, 2 sur 3 à trois points) sur une superbe inspiration pour permettre à son partenaire de creuser encore un peu plus l’écart. Grigonis, quant à lui, a fait un malheur à longue distance à un moment où son équipe semblait encore sous la menace de l’ASVEL. Particulièrement adroit derrière la ligne, le shooteur lituanien a fini meilleur marqueur du match (19 points), avec un impressionnant 5 sur 8 à trois points et le dernier panier de la partie, sur un lay-up d’école.
Kosta Sloukas, auteur comme Mitoglou et Joffrey Lauvergne (11 points, 11 rebonds) du côté de l’ASVEL d’un magnifique double-double (18 points, 12 passes), a lui aussi fait très mal aux anciens champions de France au plus fort de la domination grecque. L’ASVEL, pire défense de l’Euroligue avec 89 points de moyennes encaissés par match (cela a été le cas jeudi) reste engluée à l’avant-dernière place, le « Pana », de son côté, retrouve le Top 10 (10eme).