Euroligue: Les Monégasques s’interrogent…
Pour sa toute première présence au Final Four, Monaco a déchanté d’entrée, ce vendredi à Kaunas contre l’Olympiakos (défaite 76-62). Un échec très difficile à digérer pour ces Monégasques qui espéraient devenir la première équipe française depuis Limoges trente ans plus tôt à s’inviter en finale de l’Euroligue. Pendant une mi-temps, cela a été le cas. Malheureusement pour la Roca Team, la suite a été tout autre et après avoir vécu un cauchemar dans le troisième quart-temps (perdu 27-2), les joueurs du Rocher ont dit tout de suite au revoir à leurs espoirs. Pour Jordan Loyd, l’un des atouts premiers habituellement de Monaco (11 points, 7 rebonds, 2 passes seulement dans cette demi-finale pour l’Américain), le manque d’expérience de l’équipe lui a assurément fait défaut au cours de cette seconde mi-temps nettement dominée par les Grecs, mais cela n’efface pas pour autant l’énorme déception.
« On a fait quelques erreurs d’entrée de jeu, on leur a donné des paniers faciles. On va beaucoup apprendre ce qu’il s’est passé aujourd’hui (vendredi) par rapport à ce que l’on a fait en première et ce que l’on a fait en première mi-temps. On est sur le moment présent, on n’a pas envie de regarder ce que l’on a fait dans le passé ou ce que l’on fera dans le futur, ça reste une grosse déception », analysait l’ancien joueur de Toronto, avant que son entraîneur Sasa Obradovic, visage noir des mauvais soirs, vienne à son tour livrer son sentiment au micro de La Chaîne L’Equipe, sans comprendre comment ses joueurs avaient pu autant s’effondrer au retour des vestiaires.
Loyd : « On va beaucoup apprendre de ce qu’il s’est passé »
Le coach serbe avait d’ailleurs prévu de leur en parler. Car pour lui, l’excuse de l’équipe qui découvrait le rendez-vous ne suffit pas. « Ce qu’il s’est passé en seconde mi-temps ? J’ai envie de poser la même question à mes joueurs. Peut-être un surplus d’expérience de jouer ce genre de matchs. On a montré un visage totalement différent en seconde mi-temps par rapport à notre visage des vingt premières minutes. On a été mous défensivement, on a fait de mauvais choix, et on s’est laissé surprendre beaucoup trop souvent dans notre dos. Dans le troisième quart-temps, ils ont mis trop de paniers faciles et ils ont repris la confiance ensuite. On avait un bon plan offensivement. A chaud, oui, on peut dire que l’on va apprendre de ce qu’il s’est passé, et que pour nous aussi, c’était un apprentissage. »
