Les Bleus privés de Gobert à l'Euro ?
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Victorieuse de la Bosnie-Herzégovine lundi soir dans le cadre de la sixième et dernière journée de qualifications à l’Eurobasket 2025, la France a terminé invaincue et qualifiée. Frédéric Fauthoux, le sélectionneur des Bleus, était satisfait du résultat même s’il reste déjà des choses à gommer.
L’équipe de France a parfaitement tenu son rang et a composté aisément son billet pour l’Eurobasket qui se tiendra du 27 août au 14 septembre prochain en Lettonie, Finlande, Pologne et Chypre. Déjà qualifiés avant le sixième et dernier match contre la Bosnie-Herzégovine lundi soir à Orléans, les Bleus ont été malmenés mais ont eu le mérite de ne jamais lâcher une rencontre pourtant sans aucun enjeu. Et à la fin, la bande à Frédéric Fauthoux s’est imposée au buzzer grâce à un panier d’Élie Okobo. Pour l’Équipe, le technicien de JL Bourg-en-Bresse a accepté de faire le bilan de ces éliminatoires. « 6-0 en qualifications, c'est un bon résultat, estime Fauthoux. On a fait face à une bonne équipe bosnienne, qui a bien partagé la balle et nous a mis en difficulté. Nous sommes restés soudés et à la fin nous avons réussi à faire la différence. Ce qui me plaît, c'est que malgré le négatif, l'abnégation n'a jamais baissé. »
Tout n’a pas été parfait dans ce match à l’image des nombreuses balles perdues et du manque de présence au rebond offensif, mais Frédéric Fauthoux veut croire en la capacité de son équipe à grandir petit à petit. Surtout en l’absence des joueurs NBA et sans quelques autres majeurs comme Evan Fournier ou encore Vincent Poirier. « Gagner grâce à des valeurs qui ne relèvent pas juste du talent, c'est une grosse satisfaction et c'est important pour la suite, dans la construction, reprend le sélectionneur toujours à l’Équipe. Nous avons fait un meilleur match en Croatie (83-80), mais l'enjeu était aussi différent, plus important et plus urgent. Il faudra mieux jouer au basket, mais face à une équipe rugueuse, dans un contexte où on était déjà qualifiés, on ne s'en est pas si mal sortis. On gagne avec des valeurs de cohésion qui ne sont pas aisées à installer en si peu de temps, avec des effectifs mouvants. Cela rappelle qu'au niveau international, tu dois toujours afficher un engagement irréprochable. »
Ces rencontres ont en tout cas été une belle manière de faire une revue d’effectif même sans un bon nombre de joueurs. D’autant qu’à la lecture de l’interview de Rudy Gobert à l’Équipe ce mardi, il n’est pas impossible que le pivot des Minnesota Timberwolves zappe l’Eurobasket. C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre : « J'ai dit à Boris (Diaw, manager général des Bleus) que ça dépendait de comment ma saison évoluerait, de comment je me sens. Quoi qu'il arrive, j'espère que les gens comprennent que mon coeur a toujours été avec l'équipe de France, je l'ai montré depuis dix ans, mais il faut aussi prendre des décisions intelligentes. »
L’équipe de France a parfaitement tenu son rang et a composté aisément son billet pour l’Eurobasket qui se tiendra du 27 août au 14 septembre prochain en Lettonie, Finlande, Pologne et Chypre. Déjà qualifiés avant le sixième et dernier match contre la Bosnie-Herzégovine lundi soir à Orléans, les Bleus ont été malmenés mais ont eu le mérite de ne jamais lâcher une rencontre pourtant sans aucun enjeu. Et à la fin, la bande à Frédéric Fauthoux s’est imposée au buzzer grâce à un panier d’Élie Okobo. Pour l’Équipe, le technicien de JL Bourg-en-Bresse a accepté de faire le bilan de ces éliminatoires. « 6-0 en qualifications, c'est un bon résultat, estime Fauthoux. On a fait face à une bonne équipe bosnienne, qui a bien partagé la balle et nous a mis en difficulté. Nous sommes restés soudés et à la fin nous avons réussi à faire la différence. Ce qui me plaît, c'est que malgré le négatif, l'abnégation n'a jamais baissé. »
Tout n’a pas été parfait dans ce match à l’image des nombreuses balles perdues et du manque de présence au rebond offensif, mais Frédéric Fauthoux veut croire en la capacité de son équipe à grandir petit à petit. Surtout en l’absence des joueurs NBA et sans quelques autres majeurs comme Evan Fournier ou encore Vincent Poirier. « Gagner grâce à des valeurs qui ne relèvent pas juste du talent, c'est une grosse satisfaction et c'est important pour la suite, dans la construction, reprend le sélectionneur toujours à l’Équipe. Nous avons fait un meilleur match en Croatie (83-80), mais l'enjeu était aussi différent, plus important et plus urgent. Il faudra mieux jouer au basket, mais face à une équipe rugueuse, dans un contexte où on était déjà qualifiés, on ne s'en est pas si mal sortis. On gagne avec des valeurs de cohésion qui ne sont pas aisées à installer en si peu de temps, avec des effectifs mouvants. Cela rappelle qu'au niveau international, tu dois toujours afficher un engagement irréprochable. »
Un Euro sans Gobert ?
Ces rencontres ont en tout cas été une belle manière de faire une revue d’effectif même sans un bon nombre de joueurs. D’autant qu’à la lecture de l’interview de Rudy Gobert à l’Équipe ce mardi, il n’est pas impossible que le pivot des Minnesota Timberwolves zappe l’Eurobasket. C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre : « J'ai dit à Boris (Diaw, manager général des Bleus) que ça dépendait de comment ma saison évoluerait, de comment je me sens. Quoi qu'il arrive, j'espère que les gens comprennent que mon coeur a toujours été avec l'équipe de France, je l'ai montré depuis dix ans, mais il faut aussi prendre des décisions intelligentes. »
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