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Tony Parker, le gros coup de gueule

Tony Parker, le gros coup de gueule
Publié le , mis à jour le

Ça bouge encore à l’Asvel ! Le club rhodanien a officialisé le départ de son entraîneur, Gianmarco Pozzecco, évincé seulement deux mois après son arrivée. Et Tony Parker, le boss de l’Asvel, a vite compris que le mariage n’allait pas durer avec le coach italien.

« Cela fait deux ou trois semaines qu’on savait que ça ne pourrait pas aller plus loin, explique Parker dans les colonnes de L’Equipe. On avait pris le risque de signer quelqu’un qu’on ne connaissait pas, et qui n’était pas mon premier choix. Tout le monde sait que nous voulions Gordon Herbert (l’entraîneur de l’Allemagne championne du monde, à qui sa Fédération avait mis un veto). On a dû prendre un coach par défaut, parce qu’il n’y avait pas grand monde sur le marché. »

« Je trouve qu’il a abandonné »

Parker a vite été déçu par le comportement du coach italien. « Quand au bout de deux semaines, il te dit qu’il veut un effectif resserré, à onze, douze, que huit ou neuf vont vraiment jouer, et que Nando (De Colo) fera tous les matches de Championnat, je savais que cela ne fonctionnerait pas, que ça finirait comme ça, explique « TP ». Aucun club en Euroligue ne joue comme ça. C’est irréaliste et simplement impossible de jouer trois matches par semaine à neuf. »

« Ensuite, son attitude a été de plus en plus négative, il avait du mal à remotiver les joueurs, et petit à petit, ce sont eux qui ne croyaient plus en lui. En plus, il avait décidé de ne pas faire jouer nos jeunes », enchaîne Parker, décidément agacé par Pozzecco. « Je suis très, très, déçu de sa performance, de sa gestion de l’équipe. Surtout, je trouve qu’il a abandonné. En tant que compétiteur, c’est quelque chose que je ne peux pas comprendre, de lâcher comme ça après un mois et demi. »

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