Alaphilippe, la catastrophe ?
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C’est dans six mois, environ, que se disputera la course en ligne des Jeux Olympiques. De ce parcours tracé dans les rues de Paris, Thomas Voeckler « peut affirmer sans trop de crainte qu’il ne convient pas un pur grimpeur ». « Ce n’est pas non plus une classique ou un Monument de plus. Ce sera une course très atypique », explique le sélectionneur de l’équipe de France, dans un entretien accordé à l’AFP.
Les JO ont une grosse particularité. La course se dispute avec un peloton réduit (90 coureurs), et pas plus de quatre coureurs pour les meilleures nations. Voeckler devra ainsi choisir ses hommes avec soin. « Ce n’est pas validé encore mais vraisemblablement vers le 5 juillet. Il y a forcément des coureurs qui sont déjà sur ma shortlist. Mais aujourd’hui tout n’est pas encore déterminé, loin de là », explique-t-il.
Avec ou sans Alaphilippe aux JO ?
Double champion du monde, Julian Alaphilippe rêve d’une médaille olympique. C’est notamment à cause des JO qu’il a accepté de faire une croix sur le Tour de France cette année, pour disputer notamment le Tour d’Italie. Mais sa sélection n’est pas acquise, et Voeckler se demande ce qui est le mieux entre disputer le Tour avant les JO, ou garder de la fraîcheur pour la semaine olympique.
« Les avis sont partagés, répond Voeckler. Il n’y a aucune science exacte. Aujourd’hui, avec le degré de maîtrise de l’entraînement, je crois en une préparation hors Tour de France pour un événement comme ça. Maintenant, il y a une recette qui convient à tel ou tel coureur, selon le profil, l’expérience et les capacités d’entraînement. C’est vraiment du cas par cas. Mais il faudra quand même me donner des garanties, ça c’est clair. Je ne me contenterai pas d’un ‘oui, oui je me sens bien’. » Alaphilippe est prévenu…
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