Alaphilippe, le verdict tombe
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Victorieux jeudi de sa première victoire d'étape sur un Tour d'Italie, Julian Alaphilippe est considéré par certains comme le meilleur tricolore du cyclisme contemporain.
La longue période de disette vécue par Julian Alaphilippe a pris fin de manière brillante cette semaine. Alors que le peloton engagé sur le Tour d'Italie disputait jeudi la douzième étape de l'épreuve, le coureur de la Soudal-Quick Step est allé s'imposer en solitaire après une folle échappée de cent vingt-cinq kilomètres. De quoi faire désormais partie des coureurs ayant signé des succès sur le Giro, la Vuelta et le Tour de France. Et de marquer aussi les esprits.
Amateur de vélo, Bertrand Latour n'a pas manqué de commenter cette sorte de renaissance du double champion du monde de cyclisme sur route. Le journaliste de la chaîne L’Équipe n'a pas caché son admiration et a eu des mots forts au moment d'évoquer Julian Alaphilippe. « C'est l'un des meilleurs coureurs contemporains, parce que dans l'histoire du cyclisme français, il y a des coureurs qui ont fait bien plus que lui. Mais pour ma génération, il n'y a pas un qui a été aussi fort que lui. Que ce soit Thibaut Pinot, Romain Bardet, ils n'ont pas été protagonistes aussi longtemps que lui. »
Et l'observateur de poursuivre son laïus en l'honneur du compagnon de Marion Rousse, presque comme s'il évoquait une fin de carrière du coureur, pourtant encore bien loin d'être à l'ordre du jour : « Il nous a fait vibrer. Il a porté le maillot jaune (du Tour de France) pendant très longtemps, il a gagné sur les trois grands Tours, double champion du monde... C'est énorme, c'est énormissime comme exploit. Le maillot de champion du monde en vélo, c'est vraiment extrêmement difficile à obtenir, c'est sur une course d'un jour, il faut être là le jour J. »
Les lauriers étant tressés, Bertrand Latour a tout de même tenu à relativiser un peu les choses. « Après, pour moi, ça n'en fait pas une légende du sport français. Déjà, du cyclisme français, ce n'est pas évident, ça dépend qui on met. (Bernard) Hinault c'est au-dessus, (Jacques) Anquetil c'est au-dessus, terme d'empreinte, (Raymond) Poulidor c'est au-dessus. »
La longue période de disette vécue par Julian Alaphilippe a pris fin de manière brillante cette semaine. Alors que le peloton engagé sur le Tour d'Italie disputait jeudi la douzième étape de l'épreuve, le coureur de la Soudal-Quick Step est allé s'imposer en solitaire après une folle échappée de cent vingt-cinq kilomètres. De quoi faire désormais partie des coureurs ayant signé des succès sur le Giro, la Vuelta et le Tour de France. Et de marquer aussi les esprits.
Amateur de vélo, Bertrand Latour n'a pas manqué de commenter cette sorte de renaissance du double champion du monde de cyclisme sur route. Le journaliste de la chaîne L’Équipe n'a pas caché son admiration et a eu des mots forts au moment d'évoquer Julian Alaphilippe. « C'est l'un des meilleurs coureurs contemporains, parce que dans l'histoire du cyclisme français, il y a des coureurs qui ont fait bien plus que lui. Mais pour ma génération, il n'y a pas un qui a été aussi fort que lui. Que ce soit Thibaut Pinot, Romain Bardet, ils n'ont pas été protagonistes aussi longtemps que lui. »
Très fort, mais pas une légende
Et l'observateur de poursuivre son laïus en l'honneur du compagnon de Marion Rousse, presque comme s'il évoquait une fin de carrière du coureur, pourtant encore bien loin d'être à l'ordre du jour : « Il nous a fait vibrer. Il a porté le maillot jaune (du Tour de France) pendant très longtemps, il a gagné sur les trois grands Tours, double champion du monde... C'est énorme, c'est énormissime comme exploit. Le maillot de champion du monde en vélo, c'est vraiment extrêmement difficile à obtenir, c'est sur une course d'un jour, il faut être là le jour J. »
Les lauriers étant tressés, Bertrand Latour a tout de même tenu à relativiser un peu les choses. « Après, pour moi, ça n'en fait pas une légende du sport français. Déjà, du cyclisme français, ce n'est pas évident, ça dépend qui on met. (Bernard) Hinault c'est au-dessus, (Jacques) Anquetil c'est au-dessus, terme d'empreinte, (Raymond) Poulidor c'est au-dessus. »
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