Alaphilippe-Rousse, le verdict tombe
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Les courses s’enchaînent pour le trio de commentateurs de France Télévisions. Après le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, Alexandre Pasteur et ses deux consultants vedettes s’apprêtent à mettre le cap sur les Ardennaises, que diffusera France 3, avec l’Amstel Gold Race ce dimanche puis la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, la semaine prochaine. Autant de courses qui rappellent des souvenirs contrastés à Marion Rousse.
Car si l’ancienne coureuses a vécu l’horreur sur la Doyenne des Classiques en 2022 lorsque Julian Alaphilippe, son compagnon, avait violemment chuté, restant de longues minutes immobile dans le fossé, elle a également connu l’immense bonheur de voit le coureur de la Quick-Step enchaîner les victoires sur la Flèche Wallonne. Pour autant, de son propre aveu, rien ne dépasse, émotionnellement, les sacres du natif de Saint-Amand-Montrond aux Mondiaux, en 2020 à Imola, puis en 2021 à Louvain.
"Je m’en souviendrai à vie"
« Chaque championnat du monde est un moment particulier, il y a une ambiance différente au départ, c’est le plus beau maillot à remporter. Après, tu as les liserés à vie. Je pense que dans la carrière d’un coureur, c’est vraiment un moment particulier et ça reste à vie. Là, on a eu la chance de commenter deux titres de Julian. Moi, plus personnellement parce que je partage sa vie au quotidien », a-t-elle ainsi confié lors d’un récent échange avec des lecteurs de la Voix du Nord.
« Tu sais toutes les heures d’entraînement. Ils ont tous les mêmes heures d’entraînement mais là tu le vis chaque jour. Tu vis surtout plus de désillusions que de victoires, la vie d’un athlète, c’est peu de victoires par rapport à tout ce que tu mets de côté, la vie de famille que tu mets entre parenthèses tout au long de ta carrière, a-t-elle poursuivi. Donc, de pouvoir avoir la chance d’être aux commentaires d’un championnat du monde et d’avoir la chance que ce soit en plus Julian, un Français, qui remporte la course. »
« Les sentiments étaient très forts. Les deux titres de champion du monde de Julian, c’était particulier et je m’en souviendrai à vie », a-t-elle conclu, Alexandre Pasteur abondant dans son sens en considérant la course de Louvain en 2021 comme la course d’un jour la plus folle qu’il ait vue.