Après les chutes, l'énorme coup de gueule
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Publié le , mis à jour le
Alors qu'il y a débat dans les pelotons pour savoir comment limiter les chutes, Marc Madiot s'insurge contre le fait qu'on rejette la faute sur les coureurs eux-mêmes.
Que faire ? Alors que les dernières semaines ont été marqués par de violentes chutes, qui ont blessé des stars de la discipline (Van Aert, Evenepoel, Vingegaard...), il y un gros débat dans les pelotons pour savoir quoi faire afin de limiter le danger sur les routes.
Président de l'UCI, David Lappartient a évoqué un problème "multifactoriel", en évoquant ainsi la vitesse des courses et le matériel, mais le Breton estime aussi que les coureurs sont responsables de "50% des chutes", à cause de leur prise de risques, et la mise en place de sanction est évoquée. Un constat qui fait bondir Marc Madiot.
"Je suis remonté sur le sujet. C'est toujours la solution de facilité qui est trouvée en mettant la responsabilité sur les coureurs et les équipes, a-t-il regretté dans les Grandes Gueules du Sport, samedi sur RMC. Il y a une petite musique qui circule en ce moment pour dire qu'on va mettre des cartons jaune et rouge. Je trouve ça lamentable qu'on remette ça sur le dos des coureurs."
Pour l'ancien vainqueur de Paris-Roubaix, ce n'est pas aux coureurs de se freiner eux-mêmes. "Ils sont là pour faire une compétition. Le coureur est là pour être compétitif, opérationnel, et c'est à nous, l'ensemble du cyclisme, de le protéger", estime-t-il.
Pour Madiot, c'est au niveau du matériel qu'il y a des solutions à étudier. "On peut retirer les oreillettes, on peut alourdir les vélos, réduire les braquets, changer les freins, masquer les capteurs de puissance", énumère-t-il.
Mais le manager de la Groupama-FDJ estime que la décision doit être collective. Sinon, comme avec le dopage, les bons élèves seront pénalisés. "On devrait tous faire quelque chose. Moi le premier je devrais accepter de ne plus avoir de moyen de communication direct avec mes coureurs. Moi le premier je devrais peut-être accepter de revenir aux freins à patins, même si je vais mettre en difficulté mes coureurs par rapport à la concurrence."
Que faire ? Alors que les dernières semaines ont été marqués par de violentes chutes, qui ont blessé des stars de la discipline (Van Aert, Evenepoel, Vingegaard...), il y un gros débat dans les pelotons pour savoir quoi faire afin de limiter le danger sur les routes.
Président de l'UCI, David Lappartient a évoqué un problème "multifactoriel", en évoquant ainsi la vitesse des courses et le matériel, mais le Breton estime aussi que les coureurs sont responsables de "50% des chutes", à cause de leur prise de risques, et la mise en place de sanction est évoquée. Un constat qui fait bondir Marc Madiot.
"Je suis remonté sur le sujet. C'est toujours la solution de facilité qui est trouvée en mettant la responsabilité sur les coureurs et les équipes, a-t-il regretté dans les Grandes Gueules du Sport, samedi sur RMC. Il y a une petite musique qui circule en ce moment pour dire qu'on va mettre des cartons jaune et rouge. Je trouve ça lamentable qu'on remette ça sur le dos des coureurs."
"C'est à nous de protéger les coureurs"
Pour l'ancien vainqueur de Paris-Roubaix, ce n'est pas aux coureurs de se freiner eux-mêmes. "Ils sont là pour faire une compétition. Le coureur est là pour être compétitif, opérationnel, et c'est à nous, l'ensemble du cyclisme, de le protéger", estime-t-il.
Pour Madiot, c'est au niveau du matériel qu'il y a des solutions à étudier. "On peut retirer les oreillettes, on peut alourdir les vélos, réduire les braquets, changer les freins, masquer les capteurs de puissance", énumère-t-il.
Mais le manager de la Groupama-FDJ estime que la décision doit être collective. Sinon, comme avec le dopage, les bons élèves seront pénalisés. "On devrait tous faire quelque chose. Moi le premier je devrais accepter de ne plus avoir de moyen de communication direct avec mes coureurs. Moi le premier je devrais peut-être accepter de revenir aux freins à patins, même si je vais mettre en difficulté mes coureurs par rapport à la concurrence."
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