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Christopher Froome, la fin de l’arnaque

Christopher Froome, la fin de l’arnaque
Publié le , mis à jour le
Attendu sur le Tour de France le mois prochain, Christopher Froome a retrouvé son rôle de leader au sein de son équipe. Avec néanmoins un salaire revu à la baisse.
Christopher Froome a passé une journée tranquille, dimanche, sur la première étape du Critérium du Dauphiné. Mais si le Britannique n’a pas eu de mal à suivre le peloton entre autour de Saint-Pourçain-sur-Sioule, la donne devrait être différente dès que la route va s’élever cette semaine. Pourtant, le natif du Kenya est attendu pour être le leader d’Israël-Premier Tech, le mois prochain, lors du Tour de France. Ses ambitions devraient y être très modestes.

L’an passé, le quadruple vainqueur du Tour n’avait même pas eu voix au chapitre sur la Grande Boucle. La faute, selon L’Equipe, à son coéquipier Michael Woods, qui avait œuvré en coulisses pour que Christopher Froome ne soit pas au départ et qu’il puisse bénéficier d’une équipe dédiée à son service. Malgré sa victoire d’étape, sa 48e place au classement général n’a toutefois pas convaincu.

L'aura de Christopher Froome suffi pour les sponsors


« Michael Woods ne fait pas le poids face à Chris auprès des organisateurs, on se l'arrache parce que son nom reste associé à ses quatre victoires sur le Tour de France », a fait observer un agent. Mais si Christopher Froome sera donc au départ du Tour, il a dû consentir un gros effort financier. Celui qui bénéficiait du plus gros salaire du peloton à son arrivée à Israël - Premier Tech en 2021, avec pas moins de 4,5 millions d’euros annuels sur quatre ans, a accepté de revoir son salaire à la baisse.

S’il demeure le coureur le mieux payé de son équipe, au grand dam de Michael Woods, ses émoluments ne sont plus vécus comme une escroquerie au vu de son importance aux yeux des sponsors et notamment de Premier Tech.
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