Coup de tonnerre annoncé sur le Tour de France !
Plusieurs cadors manqueront à l’appel lors du prochain Tour de France et pas des moindres puisque Wout van Aert, Julian Alaphilippe et sans doute Matthieu van der Poel ne seront pas au départ de Florence. Conséquence des Jeux Olympiques qui se dérouleront juste après la Grande Boucle. Pour autant, ce Tour 2024 apparaît particulièrement alléchant. Conséquence de la présence des Quatre Fantastiques.
Car en plus de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, qui se disputent la victoire depuis trois ans, Primoz Roglic et Remco Evenepoel seront au départ et déborderont d’ambitions. De quoi rendre l’attente « énorme » de l’aveu même de Christian Prudhomme. « Et elle est d’autant plus grande qu’à l’automne, on a craint, j’ai crains, qu’il n’y ait pas les quatre as dans quatre équipes différentes. Car ça change évidemment complètement la donne, a-t-il confié auprès du site Cylismactu. On aura donc ces quatre champions ensemble : Vingegaard, le double tenant du titre; Pogacar, celui qui est devenu son challenger, ce qu’on aurait jamais imaginé deux ans plus tôt, et qui a cet instinct de folie qui fait qu’il attaque partout, n’importe où, n’importe quand. »
L’idéal serait une bagarre haletante, avec des changements de maillots
« Il y aura donc aussi Roglic, qui a changé d’équipe pour la remarquable BORA-hansgrohe et a encore l’ambition de gagner le Tour, malgré tous ses pépins. Et puis il y a Remco Evenepoel, qu’on attend comme un exceptionnel poil à gratter », a-t-il poursuivi, ajoutant au sujet du leader de la Quick-Step: « Je rêve évidemment qu’il se mêle à la victoire finale. » « Il devrait être très à l’aise dans les dix premiers jours du Tour. Je rêve d’une alliance Pogacar-Evenepoel sur l’étape du Lioran. Et la deuxième partie du Tour sera plus pour Vingegaard, avec des cols qui montent très haut, a-t-il développé. On a vu que plus ça montait haut, plus Vingegaard semblait invincible. J’ai bien vu son sourire lors de la présentation avec le Col de la Bonette (2802 mètres)…»
Et l’ancien journaliste de dessiner le scénario idéal, à savoir une victoire finale qui se déciderait lors du contre-la-montre qui se courra autour de Nice à l’occasion de l’ultime étape. « Donnez-moi un papier, je signe tout de suite », a-t-il soufflé, prenant néanmoins soin d’ajouter: « On fait des parcours pour qu’il y ait du suspense jusqu’au bout, mais ce sont les coureurs qui décident. »
« Mais plus que ce dernier écart restreint sur le chrono au départ de Monaco vers Nice le 21 juillet, l’idéal serait une bagarre haletante, avec des changements de maillots, un Vingegaard qui attaque un jour, Pogacar qui reprend du temps ensuite, Evenepoel qui fait tout sauter, Roglic auquel on ne croit plus mais qui va les surprendre.. », a-t-il encore ajouté, impatient d’être au départ du Tour.
