Dopage: Des grands noms privés du Tour de France !

Publié le , mis à jour le
Un an après une édition polluée par le dopage, les organisateurs du Tour de France n’avaient pas hésité à frapper du poing sur la table avant le Tour 1999. Il y a 25 ans.
Le Tour de France a vacillé comme jamais. Et si l’édition 1998 a finalement pu aller au bout malgré l’exclusion de Festina et le départ précipité des cinq équipes espagnoles, avec à la clé le sacre de Marco Pantani, l’avenir de la Grande Boucle apparaissait des plus incertains. A en croire Jean-Claude Killy, président de la Société du Tour de France, les organisateurs ont « envisagé toutes les hypothèses », et notamment de mettre le Tour en sommeil durant un an.
Les dirigeants du Tour n’en a pas moins pris une décision historique en récusant certains coureurs et même l’équipe TVM à quinze jours du Tour 1999. « Le coureur Richard Virenque n’est pas le bienvenu cette année sur le Tour », annonce de manière solennelle le directeur du Tour de France, Jean-Marie Leblanc. Il en est de même de Manolo Saiz et du Dr Terrados, le directeur sportif et le médecin de la ONCE, et du Dr Terrados, ainsi que de Laurent Roux et de Philippe Gaumont, coureurs de Casino et de Cofidis. Des exclusions basées sur des critères de moralité sportive.
« Depuis juillet dernier, Richard Virenque cristallise sur son nom et son image le phénomène du dopage, qu’il soit responsable ou non de la situation, ce n’est pas à nous de le dire, a expliqué Jean-Marie Leblanc. A l’évidence, sa présence est incompatible avec l’image et la réputation de l’épreuve que nous voulons préserver. » Mais au-delà de ses compatriotes Philippe Gaumont et Laurent Roux, d’autres coureurs sont persona non grata et notamment le tenant du titre, Marco Pantani, qui avait néanmoins décidé de faire l’impasse sur le Tour.
« L’équipe TVM est récusée dans son ensemble. Son comportement l’an dernier a constitué une offense au Tour de France, a ajouté le patron du Tour au sujet de la formation néerlandaise. Les coureurs ont franchi en tête la ligne d’arrivée à Aix-les-Bains de manière un peu effrontée. Le lendemain, ils ont fait un bras d’honneur après la frontière au Tour de France et à la France. Le comportement d’ensemble de l’encadrement et des coureurs n’a pas été très convenable. Il ne me semble pas que beaucoup de choses aient changé. »
Richard Virenque et Marco Pantani ne seront pas les seules têtes d’affiche absentes au départ du Tour. Laurent Jalabert, numéro un mondial, avait en effet décidé de privilégier le Giro, et son dauphin, Michele Bartoli, s’était grièvement blessé.
Le Tour de France a vacillé comme jamais. Et si l’édition 1998 a finalement pu aller au bout malgré l’exclusion de Festina et le départ précipité des cinq équipes espagnoles, avec à la clé le sacre de Marco Pantani, l’avenir de la Grande Boucle apparaissait des plus incertains. A en croire Jean-Claude Killy, président de la Société du Tour de France, les organisateurs ont « envisagé toutes les hypothèses », et notamment de mettre le Tour en sommeil durant un an.
Les dirigeants du Tour n’en a pas moins pris une décision historique en récusant certains coureurs et même l’équipe TVM à quinze jours du Tour 1999. « Le coureur Richard Virenque n’est pas le bienvenu cette année sur le Tour », annonce de manière solennelle le directeur du Tour de France, Jean-Marie Leblanc. Il en est de même de Manolo Saiz et du Dr Terrados, le directeur sportif et le médecin de la ONCE, et du Dr Terrados, ainsi que de Laurent Roux et de Philippe Gaumont, coureurs de Casino et de Cofidis. Des exclusions basées sur des critères de moralité sportive.
Marco Pantani n'est pas le bienvenu
« Depuis juillet dernier, Richard Virenque cristallise sur son nom et son image le phénomène du dopage, qu’il soit responsable ou non de la situation, ce n’est pas à nous de le dire, a expliqué Jean-Marie Leblanc. A l’évidence, sa présence est incompatible avec l’image et la réputation de l’épreuve que nous voulons préserver. » Mais au-delà de ses compatriotes Philippe Gaumont et Laurent Roux, d’autres coureurs sont persona non grata et notamment le tenant du titre, Marco Pantani, qui avait néanmoins décidé de faire l’impasse sur le Tour.
« L’équipe TVM est récusée dans son ensemble. Son comportement l’an dernier a constitué une offense au Tour de France, a ajouté le patron du Tour au sujet de la formation néerlandaise. Les coureurs ont franchi en tête la ligne d’arrivée à Aix-les-Bains de manière un peu effrontée. Le lendemain, ils ont fait un bras d’honneur après la frontière au Tour de France et à la France. Le comportement d’ensemble de l’encadrement et des coureurs n’a pas été très convenable. Il ne me semble pas que beaucoup de choses aient changé. »
Richard Virenque et Marco Pantani ne seront pas les seules têtes d’affiche absentes au départ du Tour. Laurent Jalabert, numéro un mondial, avait en effet décidé de privilégier le Giro, et son dauphin, Michele Bartoli, s’était grièvement blessé.
Publicité