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Dopage: Grosse inquiétude dans le peloton

Dopage: Grosse inquiétude dans le peloton
Publié le , mis à jour le
Grand patron de la Groupama-FDJ, Marc Madiot craint que le monoxyde de carbone se généralise dans le peloton malgré la mise en garde de l’Union Cycliste Internationale.
L’UCI a pris position. Si elle n’a pas manqué de se tourner vers l’Agence Mondiale d’Antidopage, l’Union Cycliste Internationale s’est en effet prononcée contre l’utilisation du monoxyde de carbone, ce produit inhalé par plusieurs cadors du peloton parmi lesquels Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Une pratique sujette à caution en raison de son caractère dangereux.

Mais pour Marc Madiot, en dépit de la récente décision de l’UCI, de plus en plus de formations risquent d’avoir recours au monoxyde de carbone. « Aujourd'hui, on fait état de 3 équipes qui utilisent ou ont utilisé cet appareillage et moi je mets un billet que de trois équipes, on va bientôt passer à 7 puis à 10, puis à 15 puis 85% du peloton l'utilisera », a-t-il ainsi lancé au micro de RMC.

Marc Madiot prend un engagement


Il n’est en revanche pas question pour la Groupama-FDJ de pénétrer dans cette zone grise du dopage. « Je n'ai pas du tout l'intention de l'utiliser, a-t-il asséné. Ce qu'il faut qu'on fasse, et c'est le message que j'ai fait passer au président de l'UCI, c'est que la situation est simple on est dans un monde où 25 équipes font 100% du grand calendrier mondial. Il faut que les patrons s'engagent, par écrit à ne pas utiliser cette méthode, qu'elle soit bonne ou mauvaise il faut qu'on s'engage à ne pas acheter cet appareillage et à ne pas l'utiliser. »

« Moi, je le dis, dans mon équipe, personne n'utilisera cet appareillage. Je m'y engage, a-t-il insisté. Même si les 19 autres équipes le font et j'invite mes collègues d'équipes à avoir la même attitude. Si les 25 patrons d'équipes disent 'on n'utilise pas cette méthode', on ne l'utilisera pas. Evidemment que s'il n'y avait pas l'idée d'augmenter la performance, on ne serait pas dans cette attitude. C'est clair qu'il faut dire qu'on ne cherche pas à savoir combien d'apports cela va donner aux coureurs donc c'est stop, c'est niet, tout le monde doit s'engager les uns envers les autres.»
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