Dopage: Le nouveau produit qui met en danger les coureurs
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Un nouveau médicament dopant préoccuperait l'Union cycliste internationale selon le quotidien suisse Le Temps.
C’est une nouvelle menace sur le cyclisme professionnel: un antalgique corsé potentiellement « dix fois plus puissant » que le tramadol, rapporte le journal helvète Le Temps. Le tapentadol, apparu sur le marché français sous le nom de Palexia, est indiqué pour soulager les douleurs chroniques intenses chez l’adulte, selon le Vidal, notamment dans des cas d’arthrose sévère ou de cancer des os. Or, l’Union cycliste internationale (UCI) s’inquiète de son apparition possible au sein du peloton.
Depuis cinq ans, l’UCI a banni le tramadol, qui n’a été proscrit par l'Agence mondiale antidopage (AMA) qu’en janvier 2024. Face au tapentadol, l’instance dédiée au cyclisme a décidé d’anticiper une fois encore, obtenant de l'AMA que le médicament soit a minima placé dans son "programme de surveillance" en fin d’année dernière.
Fin mai lors d’une réunion entre acteurs du cyclisme mondial, l'UCI a tiré la sonnette d’alarme, faisant part aux formations professionnelles de « ses préoccupations face à une nouvelle substance qui pourrait être utilisée en remplacement du tramadol ». Un opioïde aux nombreux effets secondaires pouvant affecter notamment la vigilance des coureurs.
Le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), qui regroupe déjà plusieurs équipes et coureurs professionnels, exige l'interdiction dans les plus brefs délais du tapentadol. D’aucuns n’hésitant pas à établir un lien entre les récentes performances bluffantes observées sur le circuit et la multiplication des chutes collectives. Sans interdiction formelle de l’AMA, l’UCI se retrouve impuissante pour venir à bout du fléau. Impossible en effet à ce jour de suspendre un coureur pour dopage au tapentadol.
C’est une nouvelle menace sur le cyclisme professionnel: un antalgique corsé potentiellement « dix fois plus puissant » que le tramadol, rapporte le journal helvète Le Temps. Le tapentadol, apparu sur le marché français sous le nom de Palexia, est indiqué pour soulager les douleurs chroniques intenses chez l’adulte, selon le Vidal, notamment dans des cas d’arthrose sévère ou de cancer des os. Or, l’Union cycliste internationale (UCI) s’inquiète de son apparition possible au sein du peloton.
Depuis cinq ans, l’UCI a banni le tramadol, qui n’a été proscrit par l'Agence mondiale antidopage (AMA) qu’en janvier 2024. Face au tapentadol, l’instance dédiée au cyclisme a décidé d’anticiper une fois encore, obtenant de l'AMA que le médicament soit a minima placé dans son "programme de surveillance" en fin d’année dernière.
De (trop) nombreuses chutes constatées ces derniers mois
Fin mai lors d’une réunion entre acteurs du cyclisme mondial, l'UCI a tiré la sonnette d’alarme, faisant part aux formations professionnelles de « ses préoccupations face à une nouvelle substance qui pourrait être utilisée en remplacement du tramadol ». Un opioïde aux nombreux effets secondaires pouvant affecter notamment la vigilance des coureurs.
Le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), qui regroupe déjà plusieurs équipes et coureurs professionnels, exige l'interdiction dans les plus brefs délais du tapentadol. D’aucuns n’hésitant pas à établir un lien entre les récentes performances bluffantes observées sur le circuit et la multiplication des chutes collectives. Sans interdiction formelle de l’AMA, l’UCI se retrouve impuissante pour venir à bout du fléau. Impossible en effet à ce jour de suspendre un coureur pour dopage au tapentadol.
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