Dopage: Thibaut Pinot, la triste annonce

Publié le , mis à jour le
Comptant parmi les rares coureurs français à avoir pu croire à un sacre sur le Tour de France, Thibaut Pinot peut regretter le dopage qui a eu court dans le peloton à son époque.
Près de quarante ans après, Bernard Hinault attend toujours son successeur. Depuis 1984 et le cinquième et le dernier sacre du Breton sur le Tour de France, aucun coureur français n’est parvenu à remporter le Tour de France. Plusieurs sont montés sur le podium à l’instar de Romain Bardet, Laurent Fignon, Thibaut Pinot, Jean-François Bernard ou Jean-Christophe Péraud, mais à en croire Charly Mottet, restés deux fois au pied du podium, deux d’entre eux ont vraiment été proches de l’emporter.
« Jean-François Bernard en 1987 et Thibaut Pinot en 2019, a-t-il asséné dans une interview accordée à L’Equipe. Ils ont eu de la malchance, ils ne sont pas battus sur leur vraie valeur. Si Jeff ne crève pas au col de Tourniol et si on n'organise pas avec l'équipe Renault un coup de Trafalgar au ravitaillement juste après (lors de la 19e étape du Tour 1987, il avait perdu plus de 4 minutes), il aurait été avec Roche et Delgado à l'arrivée à Villard-de-Lans et il aurait gagné le Tour (il a fini 3e à Paris à un peu plus de 2 minutes). Pareil pour Thibaut, il a été trahi par son physique fragile. »
Mais à en croire le Drômois, Thibaut Pinot n’a pas été seulement victime de son physique à l’instar de son abandon en 2019 après avoir reçu un coup sur le genou. Le Franc-Comtois a également payé un lourd tribut au dopage comme tous les coureurs de sa génération ou ceux qui ont évolué la décennie précédente.
« La génération 2000, celle des Sandy Casar, Thomas Voeckler, David Moncoutié, a vécu ça encore plus violemment car moi j'avais eu la chance de connaître les années 1980 où le dopage n'était pas aussi répandu. Eux, ils ont connu ça durant toute leur carrière. Ils ont reçu bien plus que moi, et même (Romain) Bardet et (Thibaut) Pinot, qui ont connu la fin de cette période quand ils commençaient leur carrière », a ainsi affirmé l’ancien coureur RMO.
A l’en croire, Charly Mottet a lui-même dû composer avec les affres du dopage, l’obligeant à revoir ses plans. « J'ai eu deux ouvertures avec Roche et Delgado mais après le train est passé. Ensuite il y a eu deux courses, on sait tous pourquoi », a-t-il expliqué, ajoutant : « Quand j'ai compris ce qu'il se passait, je me suis concentré sur les victoires d'étapes mais heureusement que c'était seulement sur ma fin de carrière. C'est quand j'ai vu Bjarne Riis qui avait été équipier de Fignon jouer les premiers rôles que j'ai vraiment tout compris. Mais attention il n'était pas seul, Richard (Virenque) a fait partie aussi du "voyage". »
Près de quarante ans après, Bernard Hinault attend toujours son successeur. Depuis 1984 et le cinquième et le dernier sacre du Breton sur le Tour de France, aucun coureur français n’est parvenu à remporter le Tour de France. Plusieurs sont montés sur le podium à l’instar de Romain Bardet, Laurent Fignon, Thibaut Pinot, Jean-François Bernard ou Jean-Christophe Péraud, mais à en croire Charly Mottet, restés deux fois au pied du podium, deux d’entre eux ont vraiment été proches de l’emporter.
« Jean-François Bernard en 1987 et Thibaut Pinot en 2019, a-t-il asséné dans une interview accordée à L’Equipe. Ils ont eu de la malchance, ils ne sont pas battus sur leur vraie valeur. Si Jeff ne crève pas au col de Tourniol et si on n'organise pas avec l'équipe Renault un coup de Trafalgar au ravitaillement juste après (lors de la 19e étape du Tour 1987, il avait perdu plus de 4 minutes), il aurait été avec Roche et Delgado à l'arrivée à Villard-de-Lans et il aurait gagné le Tour (il a fini 3e à Paris à un peu plus de 2 minutes). Pareil pour Thibaut, il a été trahi par son physique fragile. »
Mais à en croire le Drômois, Thibaut Pinot n’a pas été seulement victime de son physique à l’instar de son abandon en 2019 après avoir reçu un coup sur le genou. Le Franc-Comtois a également payé un lourd tribut au dopage comme tous les coureurs de sa génération ou ceux qui ont évolué la décennie précédente.
« La génération 2000, celle des Sandy Casar, Thomas Voeckler, David Moncoutié, a vécu ça encore plus violemment car moi j'avais eu la chance de connaître les années 1980 où le dopage n'était pas aussi répandu. Eux, ils ont connu ça durant toute leur carrière. Ils ont reçu bien plus que moi, et même (Romain) Bardet et (Thibaut) Pinot, qui ont connu la fin de cette période quand ils commençaient leur carrière », a ainsi affirmé l’ancien coureur RMO.
A l’en croire, Charly Mottet a lui-même dû composer avec les affres du dopage, l’obligeant à revoir ses plans. « J'ai eu deux ouvertures avec Roche et Delgado mais après le train est passé. Ensuite il y a eu deux courses, on sait tous pourquoi », a-t-il expliqué, ajoutant : « Quand j'ai compris ce qu'il se passait, je me suis concentré sur les victoires d'étapes mais heureusement que c'était seulement sur ma fin de carrière. C'est quand j'ai vu Bjarne Riis qui avait été équipier de Fignon jouer les premiers rôles que j'ai vraiment tout compris. Mais attention il n'était pas seul, Richard (Virenque) a fait partie aussi du "voyage". »
Publicité