Dopage: un coureur français licencié !
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Franck Bonnamour n’est plus un coureur de l’équipe Décathlon-AG2R. Le coureur tricolore, muet depuis l’annonce de sa suspension provisoire par l’UCI , début février, est sorti de son silence pour annoncer la rupture de son contrat qui le liait à l’équipe Décathlon-AG2R La Mondiale.Le coureur breton, dont le passeport biologique a fait apparaître des anomalies laissant penser à un recours au dopage, en a profité pour clamer son innocence et annoncer préparer sa défense avec ses avocats et des scientifiques. « J'ai toujours fait mon métier en respectant les règles que l'UCI m'impose, a-t-il écrit dans un message publié sur les réseaux sociaux. Je me suis toujours plié, bien évidemment, aux nombreux contrôles antidopage que ce sport me demande depuis des années. Je n'ai jamais eu recours à des produits interdits, ni à aucune manipulation sanguine.»
"J'ai toujours été un coureur honnête"
« J'ai toujours été un coureur honnête, droit et propre et par conséquent ne pouvant être accusé de triche », a-t-il insisté tandis que l’équipe AG2R se fendait elle aussi d’un communiqué pour confirmer la rupture de contrat de son ancien coureur et préciser que la suspension de l'UCI « fait suite à des contrôles effectués avant son arrivée dans l'équipe le 1er janvier 2023 ». « Decathlon-AG2R La Mondiale prône la pratique d'un cyclisme en adéquation avec des règles éthiques fortes », a-t-elle renchéri.Franck Bonnamour a de son côté indiqué qu'il ne « communiquera pas plus en ce qui concerne la procédure en cours, qui est confidentielle. » Mis en place en 2008, le passeport biologique a pour but d’identifier les variations anormales des données hématologiques individuelles.Publicité