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Dopage: Une décision officielle est tombée !

Dopage: Une décision officielle est tombée !
Publié le , mis à jour le

Une bonne partie du grand public amateur de vélo a peut-être découvert l’existence du Tramadol lors du Tour de France 2022. Il y a un peu plus d’un an, Nairo Quintana avait été disqualifié alors qu’il était sixième du général. S’il n’avait pas été suspendu, le Colombien n’en avait pas moins été écarté dans un second temps par son équipe Arkéa-Samsic. L’Agence mondiale antidopage (AMA) qui s’était depuis penchée sur le sujet, a finalement décidé d’ajouter ce médicament à la liste des substances interdites pour les coureurs.

Le comité exécutif de l’instance était réuni vendredi pour discuter notamment de ce sujet et elle a officialisée sa décision. L’usage du Tramadol était déjà interdit sur les compétitions organisées par l’Union cycliste internationale (UCI) depuis le 1er mars 2019. Ne restait plus qu’à harmoniser les choses et c’est désormais le cas. Pour rappel, le Tramadol un antalgique classé dans la catégorie des analgésiques de niveau 2, une catégorie qui comprend notamment la codéine et les extraits d’opium.

Risques et bénéfices

Cité par Cyclism’Actu, l’ancien coureur de la Sky, Michael Barry, a expliqué que, bien que le produit n’est pas d’effet direct sur les performances, il possédait néanmoins un avantage de taille : « Cela tue la douleur dans vos jambes et vous pouvez pousser très fort. » Pour autant, le Tramadol peut être à l’origine d’étourdissements, ce qui était d’ailleurs l’une des raisons évoquées par l’UCI pour l’interdire. A l’image d’Alex Baudin (AG2R Citroën), suspendu lors du dernier Giro, certains coureurs continuaient encore à utiliser du Tramadol. S’ils ne veulent pas encourir de suspension pour dopage, ils savent désormais qu’il ne leur faudra plus y recourir.

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