Dopage: Van der Poel, la vidéo qui interroge
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Alors qu’il a livré une nouvelle démonstration de force, dimanche, sur Paris-Roubaix, Matthieu van der Poel suscite l’écœurement chez certains.
Désigné comme le grandissime favori de Paris-Roubaix, une semaine après avoir écrasé le Tour des Flandres, Matthieu van der Poel a tenu son rang. Bien aidé par une formation Alpecin dominatrice et auteur d’un nouveau doublé grâce à Jasper Philipsen, deuxième sur le Vélodrome de Roubaix, le Néerlandais a en effet écrasé la course, s’imposant avec pas moins de trois minutes d’avance sur son coéquipier. Du jamais-vu depuis plus de vingt ans.
Et Matthieu van des Poel a eu beau rouler seul pendant près de 60 kilomètres, le petit-fils de Raymond Poulidor a même amélioré son propre record de vitesse sur l’Enfer du Nord, avec 47,802 km/h de moyenne sur les 259,7 km/h du parcours. « NOTNORMAL ! » n’a pas hésité à écrire Antoine Vayer sur X, anciennement Twitter, l’ancien entraîneur de Festina ajoutant: « Toujours plus gênant. Comment ce sport est-il encore crédible ? Le malaise est palpable.»
L’absence de stigmates sur le visage du Néerlandais comme celui de Jasper Philipsen à l’arrivée à Roubaix n’a pas manqué d’interpeller le pourfendeur du dopage. « Aucune fatigue. On se marre, décomplexés. Zéro souffrance. Cela va commencer par se voir, peut-être énerver », a-t-il encore écrit. L’écœurement est déjà palpable chez certains. En témoigne la réaction de Félix Pouilly, ancien coureur cycliste français professionnel au sein de l’équipe Roubaix Lille Métropole et désormais triathlète.
« Cette vidéo illustre ce que j'ai pensé de la course d'aujourd'hui. J'ai du mal à comprendre ce qui se passe depuis quelques temps dans le cyclisme, y compris pour des coureurs que j'apprécie. On va prendre un peu de recul sur tout ça », a-t-il ainsi posté en légende d’une vidéo où apparaît Tom Pidcock, le leader d’Ineos-Grenadiers, exprimant son abattement face au rythme soutenu à l’avant et mimant les poignées d’une moto.
« Quand tout va exploser, pas sûr que le vélo s’en remette une énième fois… », « J’arrive pas à regarder les courses et pas me dire qu’on plonge dans des heures sombres. Un retour en arrière », lui ont répondu certains internautes.
Désigné comme le grandissime favori de Paris-Roubaix, une semaine après avoir écrasé le Tour des Flandres, Matthieu van der Poel a tenu son rang. Bien aidé par une formation Alpecin dominatrice et auteur d’un nouveau doublé grâce à Jasper Philipsen, deuxième sur le Vélodrome de Roubaix, le Néerlandais a en effet écrasé la course, s’imposant avec pas moins de trois minutes d’avance sur son coéquipier. Du jamais-vu depuis plus de vingt ans.
Et Matthieu van des Poel a eu beau rouler seul pendant près de 60 kilomètres, le petit-fils de Raymond Poulidor a même amélioré son propre record de vitesse sur l’Enfer du Nord, avec 47,802 km/h de moyenne sur les 259,7 km/h du parcours. « NOTNORMAL ! » n’a pas hésité à écrire Antoine Vayer sur X, anciennement Twitter, l’ancien entraîneur de Festina ajoutant: « Toujours plus gênant. Comment ce sport est-il encore crédible ? Le malaise est palpable.»
NOTNORMAL ! Toujours plus gênant. Comment ce sport est-il encore crédible ?
— 🅰ntoine VAYER 📸🖋️ (@festinaboy) April 7, 2024
Le malaise est palpable. NOUVEAU RECORD 💥HISTORIQUE de #ParisRoubaix pour @mathieuvdpoel. Il bat, seul 60 kms, son propre record avec 47,802 km/h de moyenne sur les 259,700 kilomètres en 5h25'58" ,… pic.twitter.com/El4kxv5bAW
L’absence de stigmates sur le visage du Néerlandais comme celui de Jasper Philipsen à l’arrivée à Roubaix n’a pas manqué d’interpeller le pourfendeur du dopage. « Aucune fatigue. On se marre, décomplexés. Zéro souffrance. Cela va commencer par se voir, peut-être énerver », a-t-il encore écrit. L’écœurement est déjà palpable chez certains. En témoigne la réaction de Félix Pouilly, ancien coureur cycliste français professionnel au sein de l’équipe Roubaix Lille Métropole et désormais triathlète.
"On va prendre un peu de recul sur tout ça"
« Cette vidéo illustre ce que j'ai pensé de la course d'aujourd'hui. J'ai du mal à comprendre ce qui se passe depuis quelques temps dans le cyclisme, y compris pour des coureurs que j'apprécie. On va prendre un peu de recul sur tout ça », a-t-il ainsi posté en légende d’une vidéo où apparaît Tom Pidcock, le leader d’Ineos-Grenadiers, exprimant son abattement face au rythme soutenu à l’avant et mimant les poignées d’une moto.
Cette vidéo illustre ce que j'ai pensé de la course d'aujourd'hui. J'ai du mal à comprendre ce qui se passe depuis quelques temps dans le cyclisme, y compris pour des coureurs que j'apprécie.. on va prendre un peu de recul sur tout ça ✌️
— Felix Pouilly (@FelixPouilly) April 7, 2024
Vive le vélo, et vive le RC Lens 😁 pic.twitter.com/7076hrwGfP
« Quand tout va exploser, pas sûr que le vélo s’en remette une énième fois… », « J’arrive pas à regarder les courses et pas me dire qu’on plonge dans des heures sombres. Un retour en arrière », lui ont répondu certains internautes.
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