Girmay: "C'était mon jour"
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Retrouvez les réactions des principaux acteurs de la 8eme étape du Tour de France 2024, remportée ce vendredi à Colombey-les-Deux-Eglises par Biniam Girmay.
« Gagner une deuxième étape du Tour de France, c'est énorme. Je dédie cette victoire à mon père et ma mère qui ont cru en moi. Je suis devenu professionnel grâce à ma famille. Je ne me sentais pas super au début de l'étape à cause du mauvais temps mais ça s'est amélioré au fil de la journée et, à un kilomètre de l’arrivée, je savais que j'allais gagner. Je préfère ce genre d'arrivée montante parce que, sur le plat, il y a des sprinteurs plus lourds et plus puissants que moi. Mon équipe m'a positionné dans la roue des deux Cofidis qui m'ont parfaitement lancé. On venait d'une portion descendante, à grande vitesse, mais sur le côté gauche on prenait tout le vent. Je savais que c'était mon jour. Gagner une étape est déjà incroyable, et gagner une deuxième étape en portant le maillot vert l'est encore plus. Je pense aussi que, le Tour de France étant l'une des courses les plus dures au monde, lorsque vous gagnez une étape, vous prenez conscience que vous êtes parmi les meilleurs et cela vous stimule. J'ai relâché beaucoup de pression lorsque j'ai levé les bras à Turin. Le maillot vert ? J'ai déjà gagné deux étapes et porté le maillot, donc mon Tour de France est déjà un succès et je ne me préoccupe pas de la suite ! En tout cas, je vais faire de mon mieux pour gagner ce classement par points. »
« Tout va du mauvais côté pour le moment. L’année dernière, ça s’est bien passé. Cette année, non. Il faut faire avec. Je ne pense pas être bien moins fort que l'année dernière car, si c'était le cas, je n'aurais pas terminé deuxième trois fois. Je suis normalement au même niveau, mais la victoire met plus de temps à arriver cette année. Et comme la pleine confiance vient lorsque vous commencez à remporter des victoires… »
« Je suis vraiment frustré. Je n'ai pas pu faire le sprint. Tout le monde était cuit. Je me suis bien positionné mais je dois regarder les images. J'ai été enfermé. Je suis sûr que j'aurais gagné. J'étais fort. Cette étape me convenait bien. Les jours précédents, j'ai vu que j'étais trop court mais pas aujourd’hui (samedi). Dans un tel final, je sais que je fais partie des meilleurs. Mes équipiers étaient très forts. Troisième... On venait pour plus. Et je suis sûr que c'était possible. »
« Au final c’était plutôt une bonne journée, même si le début était un peu difficile en raison des lactates qui remontaient à cause du contre-la-montre d’hier (vendredi). Mais ensuite, mes équipiers m’ont bien entouré et j’ai passé l’essentiel de l’étape à l’avant du peloton. Dans le dernier kilomètre en montée, je voulais simplement faire attention à ne pas me retrouver dans une cassure et perdre bêtement du temps. Donc je suis resté devant et je termine dixième, mais c’est plutôt par accident, je n’ai pas fait exprès. En ce qui concerne l’étape de demain (dimanche), je suis à la fois très excité et un peu anxieux. Je suis impatient de découvrir ces chemins blancs à la française et, en même temps, je sais que tout peut arriver. Tous les coureurs impliqués dans le classement général voudront faire attention à ne pas perdre de temps. Je connais tous les secteurs, je suis allé voir les plus difficiles et, franchement, je les aime bien. On verra bien le scénario, cela dépendra de l’échappée, si on a des coureurs très forts devant ou pas. En tout cas j’ai l’impression que l’étape de demain (dimanche) sera l’un des plus beaux événements sportifs de l’année. »
« C'était une journée très froide aujourd’hui (samedi) mais c'était une étape vraiment rapide, Jonas Abrahamsen volait en tête de la course. On était dans le peloton, c'était un petit peu stressant mais c'était une bonne journée encore et on se dirige maintenant vers l'étape de gravel demain (dimanche). Une étape décisive, je ne pense pas, mais nous devons être encore plus concentré, plus pointus. On va devoir faire attention à chaque secteurs de gravel, chaque entrées, chaque sorties. Le vent, la pluie peut-être, ça peut être beaucoup de choses qui vous font tomber donc ce n'est pas une étape décisive, mais on peut perdre le Tour demain (dimanche). Tu peux être le meilleur en gravel, si tu as une crevaison au mauvais moment, tu peux perdre du temps. Il y aura beaucoup de bonnes équipes, il va falloir contrôler. »
« Au début, j'espérais pouvoir faire partie de l'échappée afin d'obtenir quelques points supplémentaires pour le classement des grimpeurs. Au début, j’étais avec deux coureurs d'EF Education-EasyPost donc c'était bien. Mais, dans les montées, j'ai dû mener le trio en permanence et finalement ils sont rentrés dans le peloton. J'ai alors essayé de donner le maximum pour gagner l’étape. Je suis content d'avoir pris des points au classement de la montagne et au sprint intermédiaire. En plus, j’ai le prix de la combativité. Mais je n'étais pas assez fort sur la fin pour gagner. Les jambes sont assez douloureuses alors j'espère que je récupérerai bien pour demain (dimanche). J'aime avoir mal aux jambes, car elles deviennent plus fortes après. »
Sources : site officiel du Tour de France, Het Nieuwsblad, Cyclism’Actu
Biniam Girmay (ERY/Intermarché-Wanty) - Vainqueur et maillot vert
« Gagner une deuxième étape du Tour de France, c'est énorme. Je dédie cette victoire à mon père et ma mère qui ont cru en moi. Je suis devenu professionnel grâce à ma famille. Je ne me sentais pas super au début de l'étape à cause du mauvais temps mais ça s'est amélioré au fil de la journée et, à un kilomètre de l’arrivée, je savais que j'allais gagner. Je préfère ce genre d'arrivée montante parce que, sur le plat, il y a des sprinteurs plus lourds et plus puissants que moi. Mon équipe m'a positionné dans la roue des deux Cofidis qui m'ont parfaitement lancé. On venait d'une portion descendante, à grande vitesse, mais sur le côté gauche on prenait tout le vent. Je savais que c'était mon jour. Gagner une étape est déjà incroyable, et gagner une deuxième étape en portant le maillot vert l'est encore plus. Je pense aussi que, le Tour de France étant l'une des courses les plus dures au monde, lorsque vous gagnez une étape, vous prenez conscience que vous êtes parmi les meilleurs et cela vous stimule. J'ai relâché beaucoup de pression lorsque j'ai levé les bras à Turin. Le maillot vert ? J'ai déjà gagné deux étapes et porté le maillot, donc mon Tour de France est déjà un succès et je ne me préoccupe pas de la suite ! En tout cas, je vais faire de mon mieux pour gagner ce classement par points. »
Jasper Philipsen (BEL/Alpecin-Deceuninck) - 2eme
« Tout va du mauvais côté pour le moment. L’année dernière, ça s’est bien passé. Cette année, non. Il faut faire avec. Je ne pense pas être bien moins fort que l'année dernière car, si c'était le cas, je n'aurais pas terminé deuxième trois fois. Je suis normalement au même niveau, mais la victoire met plus de temps à arriver cette année. Et comme la pleine confiance vient lorsque vous commencez à remporter des victoires… »
Arnaud De Lie (BEL/Lotto-Dstny) - 3eme
« Je suis vraiment frustré. Je n'ai pas pu faire le sprint. Tout le monde était cuit. Je me suis bien positionné mais je dois regarder les images. J'ai été enfermé. Je suis sûr que j'aurais gagné. J'étais fort. Cette étape me convenait bien. Les jours précédents, j'ai vu que j'étais trop court mais pas aujourd’hui (samedi). Dans un tel final, je sais que je fais partie des meilleurs. Mes équipiers étaient très forts. Troisième... On venait pour plus. Et je suis sûr que c'était possible. »
Remco Evenepoel (BEL/Soudal-Quick Step) - 10eme et maillot blanc
« Au final c’était plutôt une bonne journée, même si le début était un peu difficile en raison des lactates qui remontaient à cause du contre-la-montre d’hier (vendredi). Mais ensuite, mes équipiers m’ont bien entouré et j’ai passé l’essentiel de l’étape à l’avant du peloton. Dans le dernier kilomètre en montée, je voulais simplement faire attention à ne pas me retrouver dans une cassure et perdre bêtement du temps. Donc je suis resté devant et je termine dixième, mais c’est plutôt par accident, je n’ai pas fait exprès. En ce qui concerne l’étape de demain (dimanche), je suis à la fois très excité et un peu anxieux. Je suis impatient de découvrir ces chemins blancs à la française et, en même temps, je sais que tout peut arriver. Tous les coureurs impliqués dans le classement général voudront faire attention à ne pas perdre de temps. Je connais tous les secteurs, je suis allé voir les plus difficiles et, franchement, je les aime bien. On verra bien le scénario, cela dépendra de l’échappée, si on a des coureurs très forts devant ou pas. En tout cas j’ai l’impression que l’étape de demain (dimanche) sera l’un des plus beaux événements sportifs de l’année. »
Tadej Pogacar (SLO/UAE Team Emirates) - 13eme et maillot jaune
« C'était une journée très froide aujourd’hui (samedi) mais c'était une étape vraiment rapide, Jonas Abrahamsen volait en tête de la course. On était dans le peloton, c'était un petit peu stressant mais c'était une bonne journée encore et on se dirige maintenant vers l'étape de gravel demain (dimanche). Une étape décisive, je ne pense pas, mais nous devons être encore plus concentré, plus pointus. On va devoir faire attention à chaque secteurs de gravel, chaque entrées, chaque sorties. Le vent, la pluie peut-être, ça peut être beaucoup de choses qui vous font tomber donc ce n'est pas une étape décisive, mais on peut perdre le Tour demain (dimanche). Tu peux être le meilleur en gravel, si tu as une crevaison au mauvais moment, tu peux perdre du temps. Il y aura beaucoup de bonnes équipes, il va falloir contrôler. »
Jonas Abrahamsen (NOR/Uno-X Mobility) - 141eme et maillot à pois
« Au début, j'espérais pouvoir faire partie de l'échappée afin d'obtenir quelques points supplémentaires pour le classement des grimpeurs. Au début, j’étais avec deux coureurs d'EF Education-EasyPost donc c'était bien. Mais, dans les montées, j'ai dû mener le trio en permanence et finalement ils sont rentrés dans le peloton. J'ai alors essayé de donner le maximum pour gagner l’étape. Je suis content d'avoir pris des points au classement de la montagne et au sprint intermédiaire. En plus, j’ai le prix de la combativité. Mais je n'étais pas assez fort sur la fin pour gagner. Les jambes sont assez douloureuses alors j'espère que je récupérerai bien pour demain (dimanche). J'aime avoir mal aux jambes, car elles deviennent plus fortes après. »
Sources : site officiel du Tour de France, Het Nieuwsblad, Cyclism’Actu
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