Gros coup de gueule sur le Tour de France
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Publié le , mis à jour le
Conclue au sprint comme attendu, la 12e étape du Tour de France, jeudi, a été marquée par le déclassement d’Arnaud Démare. Le Français l’avait mauvaise à l’arrivée.
Les équipes de sprinters continuent de faire la loi dès que la route ne s’élève pas. Nouvel exemple ce jeudi avec la 12e étape qui menait le peloton d’Aurillac à Villeneuve-sur-Lot. Malgré les abandons de plusieurs sprinters (Fabio Jakobsen, Mads Pedersen ), l’échappée de quatre coureurs qui a tenté de déjouer leurs plans a été ramenée à la raison à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée.
La victoire s’est donc jouée au sprint et une nouvelle fois, Biniam Girmay a été le plus fort, se jouant de Wout van Aert et Arnaud Démare. Longtemps en tête, le Français n’a cédé que dans les derniers mètres. « J'y ai vraiment cru, ils me remontent au dernier moment, a confié à l’arrivée le coureur d’Arkea dans des propos relayés par Cyclism’Actu. Le collectif a été formidable, on a vu tout le potentiel de Dan McLay aujourd'hui, il a été monstrueux et m'a super bien lancé. Je voyais la ligne se rapprocher, mais ils sont arrivés super vite de l'arrière, ils étaient plus forts. »
S’il se satisfaisait de cette troisième place et ce d’autant plus après un début de Tour de France compliqué, le Picard a été douché quelques minutes plus tard: coupable d’un écart dans son sprint, Arnaud Démare a en effet été déclassé par les commissaires. Une sanction qu’il avait bien du mal à comprendre. « Il faut qu'on m'explique. Je suis à droite, je reste à droite…, a-t-il pesté. Je ne sais pas quoi dire. Je vais attendre confirmation avant de commenter le sprint. »
Le règlement est clair. « Il est strictement interdit aux coureurs de dévier du couloir qu’ils ont choisi au moment du lancement du sprint en gênant ou en mettant en danger les autres », dit au chapitre III, le point 2.3.037. Pour autant, les acteurs ont du mal à comprendre. « Ce n’est pas clair ! Qu’est ce qui est autorisé. Que dois-je dire à Biniam ? Je suis un peu perdu. On est dans l’Ouest sauvage !», soufflait déjà, lundi, Aike Visbeek, le directeur sportif d’Intermarché-Wanty.
Les équipes de sprinters continuent de faire la loi dès que la route ne s’élève pas. Nouvel exemple ce jeudi avec la 12e étape qui menait le peloton d’Aurillac à Villeneuve-sur-Lot. Malgré les abandons de plusieurs sprinters (Fabio Jakobsen, Mads Pedersen ), l’échappée de quatre coureurs qui a tenté de déjouer leurs plans a été ramenée à la raison à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée.
La victoire s’est donc jouée au sprint et une nouvelle fois, Biniam Girmay a été le plus fort, se jouant de Wout van Aert et Arnaud Démare. Longtemps en tête, le Français n’a cédé que dans les derniers mètres. « J'y ai vraiment cru, ils me remontent au dernier moment, a confié à l’arrivée le coureur d’Arkea dans des propos relayés par Cyclism’Actu. Le collectif a été formidable, on a vu tout le potentiel de Dan McLay aujourd'hui, il a été monstrueux et m'a super bien lancé. Je voyais la ligne se rapprocher, mais ils sont arrivés super vite de l'arrière, ils étaient plus forts. »
"Il faut qu'on m'explique"
S’il se satisfaisait de cette troisième place et ce d’autant plus après un début de Tour de France compliqué, le Picard a été douché quelques minutes plus tard: coupable d’un écart dans son sprint, Arnaud Démare a en effet été déclassé par les commissaires. Une sanction qu’il avait bien du mal à comprendre. « Il faut qu'on m'explique. Je suis à droite, je reste à droite…, a-t-il pesté. Je ne sais pas quoi dire. Je vais attendre confirmation avant de commenter le sprint. »
Le règlement est clair. « Il est strictement interdit aux coureurs de dévier du couloir qu’ils ont choisi au moment du lancement du sprint en gênant ou en mettant en danger les autres », dit au chapitre III, le point 2.3.037. Pour autant, les acteurs ont du mal à comprendre. « Ce n’est pas clair ! Qu’est ce qui est autorisé. Que dois-je dire à Biniam ? Je suis un peu perdu. On est dans l’Ouest sauvage !», soufflait déjà, lundi, Aike Visbeek, le directeur sportif d’Intermarché-Wanty.
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