« Horrible », gros coup de gueule sur le Tour de France
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Le spectacle offert par les coureurs sur certaines étapes du Tour de France n’a clairement pas été du goût de Thierry Gouvenou, chargé du parcours.
Les sprinteurs vont devoir se faire une raison. Si pas moins de huit étapes ont donné lieu à un sprint massif cet année, Jasper Philipsen et Binian Girmay se taillant la part du lion avec trois succès chacun tandis que Mark Cavendish en profitait pour s’offrir le record de victoires sur le Tour, la donne devrait être différente dans les années à venir.
Les dirigeants du Tour n’ont en effet pas aimé le spectacle proposé lors de ces étapes conclues au sprint. Et Thierry Gouvenou, directeur technique de la Grande Boucle et en charge du parcours, ne se prive pas de le dire. « Il ne se passe rien pendant des heures et des heures car le scénario est figé, a ainsi regretté l'ancien coureur au micro de la RTBF. J’ai envie de réduire la part des sprints massifs parce qu’on a besoin de présenter un autre visage du cyclisme. »
« Il n’y avait aucune tentative pour faire bouger les lignes. C’est un peu dommage », a ainsi déploré le bras-droit de Christian Prudhomme, militant pour « un cyclisme plus dynamique que ces trains qui se déplacent sans mouvement et qui sont horribles à regarder. » « Là, c’était systématique que les étapes de sprint étaient figées », a-t-il encore regretté.
Et Thierry Gouvenou l’a d’autant plus mauvaise que la lutte pour le général n’a pas non plus été à la hauteur de ses attentes. La faute à un Tadej Pogacar une jambe au-dessus des autres, à un niveau « jamais atteint ». Conséquence selon lui des chutes du printemps qui ont perturbé la préparation de Jonas Vingegaard. Alors le tracé du Tour devait permettre « de la bagarre jusqu’à la fin », il n’en a rien été, le suspense s’envolant avant même le début de la troisième semaine.
Les sprinteurs vont devoir se faire une raison. Si pas moins de huit étapes ont donné lieu à un sprint massif cet année, Jasper Philipsen et Binian Girmay se taillant la part du lion avec trois succès chacun tandis que Mark Cavendish en profitait pour s’offrir le record de victoires sur le Tour, la donne devrait être différente dans les années à venir.
Les dirigeants du Tour n’ont en effet pas aimé le spectacle proposé lors de ces étapes conclues au sprint. Et Thierry Gouvenou, directeur technique de la Grande Boucle et en charge du parcours, ne se prive pas de le dire. « Il ne se passe rien pendant des heures et des heures car le scénario est figé, a ainsi regretté l'ancien coureur au micro de la RTBF. J’ai envie de réduire la part des sprints massifs parce qu’on a besoin de présenter un autre visage du cyclisme. »
Des étapes figées
« Il n’y avait aucune tentative pour faire bouger les lignes. C’est un peu dommage », a ainsi déploré le bras-droit de Christian Prudhomme, militant pour « un cyclisme plus dynamique que ces trains qui se déplacent sans mouvement et qui sont horribles à regarder. » « Là, c’était systématique que les étapes de sprint étaient figées », a-t-il encore regretté.
Et Thierry Gouvenou l’a d’autant plus mauvaise que la lutte pour le général n’a pas non plus été à la hauteur de ses attentes. La faute à un Tadej Pogacar une jambe au-dessus des autres, à un niveau « jamais atteint ». Conséquence selon lui des chutes du printemps qui ont perturbé la préparation de Jonas Vingegaard. Alors le tracé du Tour devait permettre « de la bagarre jusqu’à la fin », il n’en a rien été, le suspense s’envolant avant même le début de la troisième semaine.
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